Lorsque l’on a vu Mario Balotelli arriver en France, on s’attendait à des frasques à n’en plus finir. Mais hormis trois expulsions et beaucoup de buts, on entrevoit un joueur normal. Un joueur qui allume un peu l’arbitrage français.

Mario Balotelli est un joueur incroyable. Toujours à prendre le contre-pied de ce que les gens attendent de lui. Après avoir déçu à Milan, à l’Inter ou encore à Manchester City, l’enfant terrible du foot italien était attendu de pied ferme dans le Sud de la France. On l’imaginait en successeur de Zlatan Ibrahimovic en termes d’image, il n’en fut pas grand-chose. L’international italien se concentre sur le terrain et cette année, il le fait plutôt bien (10 buts en 16 matchs de Ligue 1 cette saison). Mais il aussi reçu trois cartons rouges, dont deux en championnat.
Au micro de RMC ce mercredi soir, il est revenu sur la relation particulière qu’il pouvait avoir avec les arbitres de Ligue 1. «C’est sûr, c’est un championnat différent de ce que j’ai connu avant comme l’Angleterre ou l’Italie. Les arbitres ont une façon différente de juger que ce que j’ai vu avant. Lorsque j’ai été expulsé, que je suis monté à Paris, à la Commission de discipline, j’en ai parlé. Les grands joueurs de chaque équipe doivent être protégés», a commencé à expliquer l’attaquant des Aiglons.

«Quand tu reçois
25 fautes par match, c’est normal que tu pète un plomb»
Mais l’ancien de Manchester City et de Liverpool a continué en étant un petit peu plus incisif : «Quand tu reçois 25 fautes par match, c’est normal que tu doives péter un plomb. Il y a quelques arbitres en France qui sont un peu rigides. Tu sais que c’est important d’avoir une discussion avec les arbitres, mais certains mettent un mur donc c’est compliqué. J’ai rencontré des arbitres qui me parlaient et dans ce cas-là, ça s’est bien passé, je n’ai pas pris de carton. Si l’arbitre discute bien avec le joueur, il n’y a pas de problème.»
Mais les cartons dont il a écopé sont-ils justes ? Sur cela aussi Mario Balotelli a une réponse : «J’ai eu trois exclusions. Il y en avait deux qui ne l’étaient pas et l’autre à Bordeaux, couci-couça. Il faut quand même qu’ils fassent gaffe, on ne peut pas donner des cartons rouges à tort et à travers. Je ne parle pas de tous les arbitres. Dans tous les matchs que j’ai faits, ceux qui ont mis un mur, il y en a eu deux ou trois, mais deux ou trois matchs, ça peut conditionner un championnat.» Il sera dorénavant intéressant de voir, sur les neuf derniers matchs de Ligue 1, l’attitude de l’homme en jaune avec Mario Balotelli.
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