Confidences – Sans club depuis plus d’un an : Saliou Ciss raconte ses moments difficiles

Champion d’Afrique mais absent du dernier Mondial, Saliou Ciss s’est confié dans l’émission J-1 de Canal+. Morceaux choisis.
Sans club depuis plus d’un an, Saliou Ciss (Sénégal) est revenu sur ses moments difficiles. Sur Canal+ dans l’émission J-1, le champion d’Afrique a également donné les raisons pour lesquelles il a rejeté les offres obtenues avant la Coupe du monde 2022 au Qatar.
«Moi-même, je n’arrive pas à comprendre, à l’expliquer…»
«Moi-même, je n’arrive pas à comprendre, à l’expliquer. Mais ça a été difficile, après une belle Can, de me retrouver sans club. N’empêche, j’ai continué à travailler et me remettre aux entraînements pour toujours être prêt à pouvoir rebondir dans un nouveau challenge», soutient l’un des meilleurs latéraux gauches du continent.
Les appels téléphoniques avec Aliou Cissé…
«Aliou, je le considère aussi comme un grand-frère, j’ai beaucoup d’estime pour lui. Lorsque je m’entraînais à Diambars, j’avais régulièrement Aliou (Cissé) au téléphone. On discutait sur la préparation du Mondial. Jusqu’au dernier jour, j’ai donné le maximum de moi-même pour être au rendez-vous, mais après la liste sort, et je n’ai pas vu mon nom. Je comprends que ça devait se passer comme ça. Aujourd’hui, je remercie Dieu car j’ai la santé. En Equipe nationale, j’ai des liens fraternels avec les coéquipiers. C’est une famille, j’ai été formé avec certains membres de l’Equipe nationale. On s’appelle de temps en temps et ça se passe bien», poursuit le champion d’Afrique.
Rejet des offres venues du Golfe
Et le frère du mondialiste Pathé Ciss de revenir sur les différentes offres reçues : «J’avais des offres, mais elles venaient des pays du Golfe. Et avec les critères en sélection nationale, j’avais préféré attendre des offres européennes, parce que je voulais aller à la Coupe du monde. Si tu joues dans les pays du Golfe, tu n’es pas sélectionnable. C’est pour cela que mon entourage et moi avons préféré privilégier les championnats européens pour pouvoir se donner plus de chance d’aller à la Coupe du monde, en sachant que j’avais loupé l’édition 2018 en Russie à cause d’une blessure à la veille du coup d’envoi de la compétition. Je m’étais donné toutes les chances de pouvoir y participer, mais le choix n’a pas été payant. On n’a rien lâché. On a continué à travailler. Mais il y a eu des discussions, et ça n’a pas abouti. Je n’ai pas été gourmand, je suis raisonnable.»
Avec iGfm