Président du Comité d’organisation des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse (Cojoj) 2026 que le Sénégal aura l’honneur d’accueillir, Mamadou Diagna Ndiaye a indiqué être en «mission» avec une équipe engagée, lors d’une rencontre, ce samedi, avec la presse. Par Woury DIALLO –
Le président du Comité d’organisation des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 (Cojoj) que le Sénégal aura l’honneur d’accueillir, Mamadou Diagna Ndiaye, a confié, samedi, lors d’une rencontre avec la presse, être en «mission» en compagnie d’une équipe dévouée et animée par la volonté de réussir le pari de l’organisation, mais aussi de la participation. Les membres du Cojoj s’inscrivent «dans une mission. On n’est pas là à dire, un plus un égale deux ou à serrer la vis… Le Premier ministre nous a dit que nous travaillons bien, mais qu’il nous félicitera à l’issue des Jeux. Il n’y a pas une ambiance bamboula». Avant d’ajouter : «Nous sommes en mission, une mission qui nous transcende et nous oblige. Nous gardons le cap, cela seul importe.»
Justement répondant à une interpellation sur la sortie du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors de sa Déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, annonçant que le gouvernement va mener, en perspective des Joj, un «suivi rapproché», pour s’assurer que toutes les infrastructures soient livrées dans les délais, le président du Cojoj s’en félicite. «C’est très encourageant. Comme lors du Conseil interministériel, nous avons été en séance de travail avec le Président Bassirou Diomaye Faye qui nous a retenus à dîner avec le président du Cio et autres», dira Diagna Ndiaye. Avant d’ajouter : «Notre objectif, c’est de livrer des Jeux. On accueille tout le monde, ce qui est important, ce sont les faits. Nous sommes en train de voir ce que nous allons faire pour l’ouverture, la fermeture, dans la dimension des Joj. Nous allons aussi lancer un concours national de mascotte avec les élèves, avec un jury. Il y a un émolument financier et une statuette. On est tous dans la préparation des énergies.»
L’autre enjeu des prochains Jeux reste l’héritage des infrastructures.
«Dans notre contexte particulier, l’héritage, c’est quelque chose que nous laissons. Au Brésil, à la fin des Jeux, ils ont laissé beaucoup d’éléphants blancs. Je rejoins les autorités publiques sur le fait qu’il faut des infrastructures de proximité. Sur les 80 milliards, nous avons refait la Piscine Olympique, la Caserne Samba Diéry Diallo et le Stade Iba Mar Diop (40 millions d’euros). Il y a aussi un post très lourd (les transports), il est évalué en 2022 à 32 millions de dollars. Mais comme il n’y a plus certaines disciplines, le coût a diminué», a confié M. Ndiaye.
Faisant le point sur la collaboration avec les différentes fédérations concernées par les Joj 2026, le directeur des Sports «Dakar 2026», Balla Dièye, souligne que «les ligues sont les bras armés des fédérations». Il en est de même pour le ministère des Sports qui, selon lui, «joue un rôle-clé dans la préparation des athlètes. Toutes les fédérations ont déposé un plan stratégique de préparation, même si beaucoup comme le judo et la lutte ont déjà commencé. Le ministère dégage un budget pour ça. Le programme sport a été validé en décembre 2024, à partir de là, les fédérations vont mettre en place leur stratégie en fonction du nombre d’athlètes».
Par contre, précise-t-il, «au Cojoj, le rôle est de travailler avec les fédérations internationales sur l’héritage, la formation, la partie équipements… C’est le volet économique que le Cojoj peut activer pour venir en aide aux fédérations nationales… Nous sommes régis par les textes, le nombre d’athlètes, les participants».
Pour rappel, les Jeux, prévus du 30 octobre au 13 novembre 2026, réuniront des jeunes âgés entre 15 et 18 ans. En outre, 35 disciplines sportives sont prévues à cet effet.
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