Le Sénégal a été élu hier au Conseil des droits de l’Homme avec 188 voix à New York à l’occasion de la 72e session de l’Assemblé générale des Nations-Unies. Le pays va intégrer cet organe international de défense des droits humains à partir du 1er janvier 2018.

Le Sénégal va siéger au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu pour la période 2018-2020. Le pays a été brillamment élu hier à New York avec 188 voix dans le cadre de la soixante-douzième session en cours de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Cette brillante élection traduit l’engagement constant, connu et reconnu au niveau international du gouvernement du Sénégal en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’Homme, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le document souligne que la promotion est aussi le fruit de l’implication personnelle du chef de l’Etat, Macky Sall, qui a usé de tout son leadership dans la promotion de la candidature sénégalaise endossée par l’Union Africaine, la Cedeao et l’Oci. «Elle couronne également les louables efforts menés dans cette campagne par l’ensemble du réseau diplomatique et consulaire du Sénégal dans le monde», explique le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Après le vote au Conseil de Sécurité en 2015, la brillante élection d’hier illustre, une fois de plus, la confiance renouvelée de la Communauté internationale à l’endroit du Sénégal et constitue une reconnaissance de sa contribution dans le cadre de la consolidation des droits humains.
«Le Sénégal entend mériter toute la confiance ainsi placée en lui en participant activement aux travaux du Conseil des droits de l’Homme», promet-on dans le communiqué.
Le pays «réintégrera ainsi, après ses mandats successifs de 2006-2009 et de 2009-2012, cet important organe composé de 47 Etats membres, dont le siège se trouve à Genève, à compter du 1er janvier 2018».
Composé de pays observant les standards les plus élevés en matière de droits de l’Homme, le Conseil des droits de l’Homme a pour charges, entre autres, «de veiller au respect universel et à la défense de ces droits, d’examiner les violations de ceux-ci et de formuler des recommandations pour y remédier». Il a été «créé par la Résolution 60-251 du 15 mars 2006 de l’Assemblée générale de l’Onu».
ksonko@lequotidien.sn