Les engagements pris par le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres décentralisé du 26 juillet 2012 à Diourbel, ont été réalisés à 76%, selon le gouverneur, qui présidait mardi, un atelier de partage, d’actualisation des données et de validation du rapport de synthèse régional de la conférence territoriale. Pour Gorgui Mbaye, ce taux d’exécution d’investissement de 76% est plus que satisfaisant. «C’est très satisfaisant, même s’il y a lieu de continuer à suivre les projets. Nous sommes dans une bonne dynamique et nous espérons que l’année prochaine, on va enregistrer une certaine accélération des investissements ce qui va se traduire par une accélération de l’économie», a déclaré le chef de l’exécutif dans la capitale du Baol. Lequel estime que «l’activité économique de la région est assez dynamique, soutenue par l’Etat et les partenaires au développement». «Nous sortons avec un grand espoir, puisque nous avons un résultat positif par rapport à l’année dernière», dixit le gouverneur de la région de Diourbel.
N’émettant sur la même longueur d’onde que le gouverneur, le vice-recteur de l’Université Alioune Diop de Bambey (Uadb) considère qu’à ce stade, on devrait parler de finalisation des travaux et non d’accélération. Par exemple à l’Uadb, souligne Moussa Dieng, la finalisation du forage constitue une priorité.
Sur ce point, l’autorité administrative précise que les gens doivent comprendre qu’une université n’est pas un lycée. «Une université ne démarre pas clés en main. C’est un établissement de recherche qui monte en puissance au fil des années. L’Etat est conscient de cela. Beaucoup d’investissements ont été consentis pour le développement de Bambey. Cela continue, il y a beaucoup de projets, des bâtiments sont en chantier, mais il faudrait que tout le monde fasse un effort, à savoir l’Etat, les autorités universitaires, mais aussi les étudiants. Il faut plus de patience et attendre que tous ces projets se terminent», explique le gouverneur. Ainsi poursuit M. Mbaye, «les projets de l’Uadb ne vont pas se terminer du jour au lendemain, c’est plutôt un processus. Les travaux sont lancés et certains sont en cours. J’espère bien que tout cela va se terminer bientôt à l’image des autres universités du Sénégal et partout il y a des chantiers, il y a énormément d’investissements consentis pour ces universités qui montent en puissance. Même l’université de Dakar qui est née après les indépendances, il y a des chantiers à l’intérieur. Je peux dire qu’à l’université, les travaux ne sont jamais terminés».