Le Président Sall ne veut pas que le front social connaisse une surchauffe. A moins de dix jours de la fête du 1er mai, le chef de l’Etat a souligné «dans le contexte de la pandémie du Covid-19, la nécessité de poursuivre sans relâche les efforts du Gouvernement pour soutenir les entreprises, préserver les emplois, développer les contrats de stage et les embauches dans plusieurs branches». Dans le même sillage, il a décidé de doter la Convention nationale Etat-employeurs, d’une enveloppe «sans précédent» de 15 milliards de francs Cfa contre 1 milliard actuellement dans le cadre du Programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes. A travers cet acte, en plus du fonds de 450 milliards F Cfa prévu pour l’entrepreneuriat de cette frange de la population durement touchée par le chômage, Macky Sall montre qu’il est résolu à honorer cet engagement. En plus, a demandé aux «ministres chargés de l’Emploi, du Travail, des Finances et de l’Economie d’actualiser, avec le secteur privé, la convention Etat-Employeurs à la lumière des orientations relatives à l’emploi des jeunes».
Par ailleurs, il a insisté sur l’importance de pacifier l’espace universitaire. Si les différents responsables de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ont réussi à trouver un compromis en signant un accord le 16 avril 2021 «en vue de pacifier et mieux sécuriser l’espace universitaire et souhaite que cet accord puisse inspirer les autres établissements universitaires, pour le plus grand bien de notre système d’enseignement supérieur», le chef de l’Etat a demandé hier en Conseil des ministres au ministre de l’Enseignement supérieur «d’ac­cé­lérer le processus d’évaluation de la mise en œuvre des décisions présidentielles issues des concertations nationales sur l’enseignement supérieur et la recherche».
Stagiaire