Le Lions Club Sénégal va valider son engagement social avec la construction d’un «centre des grands brûlés» et d’un centre de coronarographie (scanner et imagerie médicale) destiné aux personnes victimes d’accidents vasculaires cérébraux. C’est une promesse faite par son président, Jean Adédiran, en marge de la réunion des responsables du Lions Club venus de 21 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il dit : «L’Etat du Sénégal se chargera de la construction des bâtiments, et nous de l’équipement et de la formation du personnel technique.»
Les deux établissements de santé seront logés dans l’enceinte du Centre hospitalier national universitaire de Fann. C’est la continuité de ses actions sociales entreprises depuis plusieurs années. Il faut savoir que le Lions Club Sénégal a déjà débloqué «plus de 79 millions de francs Cfa» à l’équipement et à la rénovation d’établissements de santé et d’écoles au Sénégal, si l’on en croit selon son président. «Ces assises tenues à Dakar (…) sont l’occasion pour les gouverneurs (les dirigeants du Lions Club) élus en juillet dernier à N’Djamena de faire un bilan à mi-parcours concernant les cinq axes prioritaires d’intervention définis par le Lions Club, que sont la lutte contre le diabète, l’environnement, la lutte contre la faim, la prévention du cancer infantile et l’éradication de la cécité. Les 5 gouverneurs sont là donc pour faire des rapports d’activité. Nous sommes une organisation qui est dans du bénévolat pur. Elle a été créée il y a 101 ans. Les Lions, au niveau mondial, ont aujourd’hui, 5 axes prioritaires d’intervention. Le premier axe a été pendant longtemps la cécité. Aujourd’hui en plus de cette pathologie, nous nous battons contre le diabète, pour le soulagement de la faim dans le monde, le cancer infantile mais aussi pour l’environnement», insiste M. Jean Adé­diran.
Comme chaque rencontre, il lui fallait lever les doutes qui entourent cette organisation considérée comme maçonnique. «Le Lions Club est une organisation philanthropique, qui regroupe des hommes et des femmes venus d’horizons divers, qui ont décidé de consacrer du temps, de dépenser de l’argent et de mettre leur expérience au service des personnes les plus démunies», a dit M. Adédiran, balayant d’un revers de main une rumeur voulant établir des affinités entre cette organisation et la franc-maçonnerie.