Avec un total de plus de 600 morts sur les routes sénégalaises pour l’année 2016, le Gouvernement, à travers un conseil interministériel, s’est penché sur la sécurité routière, une réunion caractérisée par l’établissement d’un plan d’actions pour lutter efficacement contre la surmortalité sur la route.
Les mots du porte-parole du Gouvernement, Seydou Guèye, expliquent tout : «Le bilan est macabre et la situation est proprement inacceptable.» 80% des accidents surviennent surtout la nuit et dans le cadre de déplacements inter-urbains. Le chiffre de 600 morts est pour Seydou Guèye «d’autant plus inacceptable que L’État du Sénégal a, en la matière, fait des efforts extraordinaires liés au renouvellement du parc automobile, à la réhabilitation de routes et de construction de nouvelles routes et autoroutes». Il ajoute que «si le Gouvernement ne prend pas des mesures hardies, tous ces efforts risquent d’être annihilés». C’est pourquoi au sortir de ce conseil interministériel consacré à la sécurité routière, une liste des points négatifs a été établie : 37% des véhicules soumis au contrôle technique sont recalés, une moyenne d’âge des véhicules d’au moins 20 ans avec pour les véhicules inter-urbains une moyenne de 31 ans et les gros porteurs de 26 ans, l’occupation anarchique des voies publiques et un déficit de signalisation.
En réaction, un plan d’actions a été révélé. Cette série de mesures se divise en deux grandes catégories : premièrement, des mesures à portée universelle qui s’adressent à l’ensemble des conducteurs avec notamment l’instauration du permis à points sur lequel l’État ne compte pas renoncer. Le renforcement de la fréquence des contrôles et le relèvement des sanctions sera activé avec sur le terrain des brigades mixtes police/gendarmerie et aussi des agents des Eaux et forêts dans certains secteurs qui devront être visibles pour exercer leur mission. La réglementation sur la circulation des véhicules devra être strictement appliquée en particulier la surcharge aussi bien de particuliers que de bagages, le maraudage, le respect des horaires de circulation, les transports clandestins et la réglementation de circulation spécifique au deux-roues. Autre piste engagée, la mise en place d’un centre de formation dédié aux métiers de la route a été identifiée comme une «urgence» avec in fine la constitution de brigades de sécurité déployées sur nos routes. Enfin, le renforcement des services d’urgence des hôpitaux, ainsi que la dotation conséquente d’ambulances médicalisées avec 160 véhicules de ce type mis en service depuis 2012, devraient permettre la prise en charge d’urgences et l’abaissement du chiffre de la mortalité routière. Seydou Guèye avance que son coût financier se rapporte à 160 milliards de F Cfa pour le pays.
bdavid@lequotidien.sn
C’est plutôt un permis à points. wallabook?????
Si ces chers journalistes faisaient l’effort de relire leurs textes et les corriger avant publication…………ils en sont capables? pas si sur que ça. Peuvent de leur niveau