La coopération franco-sénégalaise se porte bien. Les projets portés par les collectivités territoriales de ces deux pays ont engendré de très bons résultats. «98 projets ont été soutenus durant les 9 années de mise en œuvre pour un cofinancement total de 2 milliards 510 millions 485 mille 845 francs Cfa pour les deux ministères, sénégalais et français», a informé le ministre des Collectivités territoriales lors de la réunion d’évaluation du comité de pilotage. Comment cela a été possible ? «L’atteinte de ces résultats, poursuit Modou Diagne Fada, est rendu possible grâce au Comité technique du dispositif qui accompagne les porteurs de projets tout au long de la vie du projet et les missions de suivi menées sur le terrain qui permettent d’évaluer les projets, de faciliter les mises en relation et aussi d’aider à trouver des solutions aux difficultés rencontrées.»
C’est ce qui a ainsi permis «le développement économique, le renforcement de capacités, la transition écologique et la sécurité alimentaire ou encore, de l’insertion socio-professionnelle», dit-il.

Pour sa part, Florian Blazy, ministre-conseiller à l’Am­bassade de France au Sénégal, trouve que «ces coopérations permettent une montée en compétences des territoires mais sont aussi l’occasion d’échanges culturels et de rencontres qui contribuent à renforcer et à animer le partenariat entre la France et le Sénégal». Il a ainsi indiqué la volonté de la France «de continuer à accompagner techniquement et financièrement les collectivités territoriales françaises et sénégalaises souhaitant nouer des coopérations ou les renforcer»
En tout cas, tout ne va pas s’arrêter en si bon chemin. D’après Modou Diagne Fada, un appel à projets 2024 sera lancé dans les prochains jours. Il va poser les enjeux du développement territorial, de l’attractivité, mais aussi de la bonne gouvernance. A en croire le ministre des Collectivités territoriales, «ce lancement se fera au moment où une stratégie de communication propre au Dispositif conjoint est déroulée pour améliorer sa visibilité et permettre son appropriation à grande échelle, sur l’ensemble du territoire national». Avant d’ajouter : «En 2024, d’autres sessions pourraient être proposées, avec les collectivités territoriales de nos deux pays.» Visiblement satisfait de cette coopération, le ministre n’a pas manqué de remercier les associations d’élus locaux pour leur engagement depuis 2015, année de mise en œuvre des projets.
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn