Sans avoir jamais connu de guerre civile, ce pays donne parfois l’impression d’être un navire sans gouvernail et pris dans les flots. Quelles que puissent être les difficultés, on ne trouve pas de sentiment national auprès des acteurs socio-politiques. Le corporatisme est devenu la norme. Les gens semblent prêts à détruire un patrimoine commun, s’ils n’y trouvent pas leur compte dans l’immédiat. Et le silence des autorités encourage toutes les dérives. Est-il possible de rêver d’émergence dans ces conditions ?