Coup de tonnerre : Le coach du Botswana claque la porte après l’exploit face au Cap-Vert

Le Botswana a battu deux fois le Cap-Vert (1-0, 1-0), lors des 3e et 4e journées des qualifications pour la Can 2025. Après ce double exploit contre les Requins Bleus, Didier Gomes da Rosa (55 ans), le sélectionneur français des Zebras, a démissionné. Avant de rejoindre Al-Ahli Tripoli, l’ancien coach de la Mauritanie explique les raisons de son départ dans un entretien exclusif avec Afrik-foot.
«Je me suis, en effet, engagé pour un an avec le club libyen d’Al-Ahli Tripoli, que je vais rejoindre ce jeudi (hier). J’étais sous contrat avec le Botswana, avec une prolongation automatique en cas de qualification pour la Can 2025. J’étais très bien ici, dans un magnifique pays, j’avais une excellente relation avec mes joueurs, avec lesquels nous faisions du bon travail, je pense», explique-t-il. Avant de poursuivre : «On a battu deux fois le Cap-Vert, on a aussi battu la Guinée (1-0) en qualifications pour la Coupe du monde, fait match nul avec le Mozambique (1-1) début janvier en amical, et je pense qu’on pouvait encore s’améliorer. Seulement, il s’est passé des choses qu’il était difficile pour moi d’accepter, à la suite de décisions prises par Tariq Babitseng, le nouveau président de la Fédération.»
«Quand on ne me respecte pas…»
Que s’est-il passé ? «Déjà, depuis son élection au mois de septembre, je ne l’ai jamais rencontré en tête-à-tête. Il n’y avait pour ainsi dire aucune relation de travail, aucune relation du tout d’ailleurs. Et certaines choses ont été décidées sans que je ne sois consulté. Ainsi, il a décidé de faire reprendre le championnat quatre jours avant le premier match face au Cap-Vert, m’empêchant ainsi d’organiser le stage que j’avais prévu avec les joueurs locaux, qui composent très majoritairement la sélection. Puis j’ai appris qu’il avait décidé de ne pas engager la sélection locale pour les éliminatoires du Chan. Ce sont donc ces différentes décisions qui m’ont poussé à partir. Je n’ai pas un égo surdimensionné, mais il y a des limites. Je ne demande rien d’autre que du respect, de la considération, de la clarté et de la franchise. Mais quand on ne me respecte pas, quand on prend des décisions sans me consulter, je dis stop.»