Après le coup d’Etat en Guinée, l’heure est aux condamnations de cet acte perpétré par des éléments des forces spéciales guinéennes dimanche dernier. La Raddho a dans un communiqué condamné «fermement toute prise de pouvoir par les militaires». Dans son document, cette organisation de défense des droits de l’homme  dit espérer que «les nouvelles autorités guinéennes s’attèleront à un retour rapide de l’ordre constitutionnel normal en rendant le pouvoir aux civils et en retournant dans leurs casernes». De même, elle demande «aux auteurs du coup d’état de libérer immédiatement le président Alpha Condé et toutes les autres autorités qu’ils détiennent et de travailler activement à la réconciliation des guinéens».
Manifestant leur volonté de lutter contre l’impunité, les membres de cette organisation exhortent «les nouvelles autorités de la Guinée à tout mettre en œuvre pour que la vérité sur les nombreux crimes commis sous la présidence d’Alpha Condé soit connue et que leurs auteurs soient arrêtés et attraits devant les juridictions pour répondre de leurs actes».
Par ailleurs, la Raddho encourage les pays «voisins de la Guinée, la Cedeao, l’Union africaine et l’Onu à travailler non seulement à un retour rapide de l’ordre civil et constitutionnel dans le pays, mais aussi et surtout, à créer les conditions de l’instauration d’un véritable état de droit seul capable d’y apporter la paix et la sécurité».
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