Les Mimos ont été contraints au nul (1-1) par l’Usma, dimanche dernier. L’Asec (2e, 5 points) a réussi à rester dans la course pour la qualification en Coupe Caf, se tenant à égalité avec l’Asc Jaraaf. Julien Chevalier, à l’issue de la rencontre, a indiqué que son équipe doit savoir voyager à six jours du duel crucial contre Jaraaf.

«C’est évident que nous avons eu des défaillances, sinon on l’aurait emporté. Maintenant, vous savez, c’est un match, ça se joue à deux, avec un adversaire aussi. On avait la mainmise parce qu’on était à domicile, chez nous. Et puis l’adversaire aussi, je pense que lorsqu’il vient, je pense qu’il vient gérer la rencontre. Fait en sorte déjà de ne pas perdre. Nous, la difficulté, c’est surtout, je parlais de maturité, de personnalité au niveau individuel pour pouvoir continuer à jouer, continuer à ressortir proprement le ballon. (…) Très très peu d’occasions, mais dès qu’on finit par encaisser sur la rare opportunité qu’ils ont, ça déboussole un tout petit peu les têtes. Là tout de suite, il faut laisser les choses se rééquilibrer. (…) Si on n’a pas réussi à l’emporter, c’est parce qu’on a des manques et elles ne sont pas d’aujourd’hui. Il faut continuer à travailler pour les gommer. Malgré tout, on a tenu tête à un bel adversaire, plus expérimenté que nous sur le terrain», a souligné le Français.

L’enjeu est désormais clair. La finale à disputer le 12 janvier prochain à l’extérieur face aux Sénégalais. A égalité de points avec le vice-champion du Sénégal, les Mimos sont dans l’obligation de réussir à Dakar au risque de compromettre leur qualification.

«Il fallait faire le meilleur résultat possible pour être dans les meilleures conditions possibles pour aller chercher la qualification. En effet, ça se présente comme un match important pour la qualification des deux équipes. Donc une sorte de finale, même si au final, il restera un derrière. Donc il faudra aller réaliser le meilleur résultat possible et cette fois à l’extérieur. Il faut reconnaître que des rencontres de la phase aller, comme celle d’Orapa, nous ont fait grandir. A nous de montrer qu’on est capables d’apprendre, de montrer qu’on est capables de trouver de la solidité. Il va falloir savoir voyager. C’est important en Afrique. Espérons que le prochain déplacement soit le bon», a-t-il confié.
Les Dakarois sont donc prévenus. Les jeunes de Sol Béni voudront réaliser un exploit à l’extérieur afin de ne pas tomber dans les calculs lors de la dernière journée.
Avec sport-ivoire