Le capitaine du Chili, Claudio Bravo, a estimé vendredi que le match du premier tour contre l’Allemagne (1-1) allait «se répéter un peu» entre les deux équipes dimanche en finale de la Coupe des Confédérations.
«Je pense que ce qui s’est passé ce jour-là va se répéter un peu, surtout dans la construction de notre jeu. Si on sort les ballons proprement depuis derrière, généralement ça se termine par une occasion ou un centre qui peut générer du danger», a déclaré Claudio Bravo en conférence de presse à Saint-Pétersbourg. Il n’avait pas disputé ce match du 22 juin à Kazan (convalescence). «Ce sera un match ouvert entre deux sélections qui proposent du jeu et qui marquent. En finale, on ne peut pas renoncer à ce qu’on sait faire. Sinon, on n’aura pas la moindre chance de la gagner. Les Allemands, ce sera pareil. S’ils ont fait un bon tournoi, c’est parce qu’ils n’ont pas renoncé à leur jeu», a-t-il ajouté.
Lors de cette conférence de presse, le gardien héros de la demi-finale contre le Portugal (0-0 a.p, 3-0 t.a.b.), en arrêtant les trois tirs au but adverses, a demandé à la presse de son pays de «profiter de cette génération» qui a défloré le palmarès du Chili en remportant coup sur coup les deux dernières éditions de la Copa America (2015 et 2016). «On ne m’a posé aucune question sur Ronaldo après le match. Avant le match, on m’en avait posé vingt pour savoir si j’avais peur, comment j’allais l’affronter, ce qu’on allait faire. J’ai entendu peu de questions sur mes coéquipiers, comment je voyais Alexis (Sanchez), comment je voyais Arturo (Vidal), à quel point on a de grands joueurs dans la sélection», a-t-il regretté. «Nous voulons laisser un héritage et que de nouveaux joueurs commencent à émerger, avec la même mentalité que nous, c’est-à-dire aspirer à plus et briser cette barrière de la peur», a-t-il dit.
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