2 personnes suspectées d’avoir un lien avec la tuerie de Bofa-Bayotte ont été libérées aujourd’hui. L’enquête tente actuellement de voir s’il y a un lien entre le Mfdc et le journaliste René Capain Bassène. Qui s’est rendu dans la zone la veille du massacre.

L’enquête sur la tuerie de Bofa-Bayotte avance. Sur les 20 personnes arrêtées par la Gendarmerie nationale, 2 ont été relaxées hier, révèle lequotidien.sn. La Section de recherches, qui a une compétence nationale, s’est déployée avec un matériel impressionnant et se concentre désormais sur le lien entre le journaliste René Capain Bassène et le Mouve­ment des forces démocratiques de la Casa­mance (Mfdc). A la rédaction de ces lignes, il est en train d’être interrogé sur ses liens avec le Mfdc car, informe-t-on, «René Capain Bassène a été aperçu dans cette zone la veille de la tuerie». Des saisies ont été faites chez le journaliste. Pour ne pas gêner l’enquête, Le Quotidien se garde de publier la nature des objets saisis.
Le 6 janvier, 13 personnes ont été tuées dans la forêt de Bofa-Bayotte. Elles cherchaient du bois. Dans la nuit du 8 janvier, l’Armée sénégalaise réplique avec des coups de feu entendus dans la zone. Le 13 du même mois, un corps a été retrouvé, alourdissant le bilan qui est passé à 14 victimes. Le lendemain, une vague d’arrestations a permis de mettre la main sur 20 personnes dont 2 libérées hier.