A près de 10 jours de la 4e édition du Marathon Eiffage qui aura lieu dans la capitale sénégalaise, les organisateurs s’activent pour les derniers réglages.Par Woury DIALLO –

Sur la dernière ligne droite, les organisateurs du Marathon Eiffage, les 18 et 19 novembre, affichent la sérénité quant à une bonne organisation de cet événement tant attendu par les amateurs de la course à pied.

«On est plus avancés que l’année dernière. Toutes les dotations sont là, le matériel de chronométrage va arriver juste en dernière semaine. Tout est fin prêt pour un bon Marathon», a confié le directeur de Course et membre du Comité d’organisation, Michel Theron.

Quatre parcours sont au programme. Il s’agit du Marathon (42 km), du Semi-marathon (21 km), du 10 km et de la randonnée pédestre. C’est dans cet optique qu’il a été organisé hier, une visite du parcours pour les différentes courses prévues les 18 et 19 novembre prochains.

Au niveau des inscriptions, c’est le grand rush, à quelques heures de la clôture. D’ailleurs, pour la randonnée prévue le 18, «ce sont près de 6000 inscrits» qui ont été enregistrés, informe M. Michel Theron. Avant de rassurer les retardataires : «Il y a encore de la place, mais ça monte très vite. Les inscriptions seront arrêtées le mercredi 8 novembre. Et à partir de jeudi, nous allons commencer la distribution des dossards, au Musée des Civilisations.»

Pour éviter les bousculades au départ, le directeur de Course précise que «le chrono ne sera déclenché que lorsqu’on passe le tapis et à la fin, c’est ce temps qui sera pris en compte. Souvent, les gens ont peur et se bousculent au départ, mais cela n’a pas d’intérêt. Le chrono ne sera déclenché qu’au moment où ils passent la ligne de départ».

Parlant des innovations, M. Theron informe qu’il a été procédé à «deux modifications de parcours. Lorsque le Ma­rathon arrivait ici près du Grand Théâtre, ils étaient obligés de faire la boucle à Cotoa et revenir. Quand tu es marathonien, tu as déjà fait 38 kilomètres, tu es juste à l’arrivée et on t’envoie faire 4 kilomètres de plus, tu es en fin de parcours, il fait chaud. Physiquement et psychologiquement, c’est difficile. Cette année, on a décidé de faire la boucle au départ et à l’arrivée, tout le monde va prendre la même direction».

Concernant le 10 km, souligne-t-il, «le départ au niveau de l’Arsenal était trop étroit. Cela nous avait posé des problèmes de sécurité. Donc, on a tout déplacé ici. Les trois départs auront lieu au même endroit».

Pour les athlètes attendus, l’élite sénégalaise sera naturellement présente, tout comme celle africaine. «Il y aura effectivement des élites comme la dernière fois, mais on a fait en sorte qu’il y ait une discrimination positive au niveau des élites. Forcément, ces athlètes internationaux que nos marathoniens locaux et ils raflent tout. Il y a les prix du classement général, mais il y a aussi les prix qui sont réservés aux coureurs sénégalais avec des voitures. Il y a des prix pour les étudiants avec des bourses, les vétérans. Il y a beaucoup de récompenses», a indiqué M. Theron.

Le village du Marathon
Au-delà des courses, la quatrième édition va joindre l’utile à l’agréable avec le village du Marathon. «On a essayé de proposer un plateau assez diversifié aux Sénégalais. Le samedi, il y aura des activités au niveau du village. Le matin, on commencera par une randonnée pédestre de 9 kilomètres. C’est là où on a beaucoup de gens. On a aussi un parcours de 3 kilomètres pour les enfants. Avec des partenaires comme le Cnoss qui prépare les Joj de 2026, il y aura beaucoup d’activités qui seront déployées dans ce village. L’essentiel, c’est de faire participer toutes les familles avec des animations sportives et culturelles. Surtout qu’on aura plus de 65 nationalités qui seront présentes», informe Maïmouna Dème, Coordonnatrice générale du Marathon.

Après la légende éthiopienne, Hailé Gebreselassie en 2016, l’athlète ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou en 2019, le Kenyan Paul Tergat en 2021, Ladji Doucouré sera le parrain de la présente édition qui attend plus de 20 000 athlètes.
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