Actuellement bloqué en Guinée Equatoriale, dont il est le sélectionneur depuis quelques mois, le technicien français n’arrive pas à quitter le pays pour rentrer en France. Dans le même temps, il cherche à rapatrier sa famille, restée à Nairobi (Kenya), son précédent poste.

Le coronavirus met Sébastien Migné dans un gros pétrin. Avec l’expansion du Covid-19, l’Etat français a lancé un appel à ses compatriotes à l’extérieur des conditions qui seront facilitées pour leur rapatriement. Ce n’est pas ce que vit actuellement le sélectionneur du Nzalang Nacional. Récemment nommé à la tête de la sélection équato-guinéenne, Migné rencontre ses premières difficultés. Pas au niveau du travail mais sur le plan personnel. Ayant envie de retourner en France avec sa famille dans cette période de crise sanitaire, l’ancien adjoint de Claude Le Roy est coincé en Afrique sans solution. Ce qui le contraint à lancer un coup de gueule aux autorités françaises. «Je suis bloqué ici, à l’instar de plusieurs français à l’étranger. Et malheureusement, il n’y a plus de liaison aérienne. Alors je voudrais passer un petit coup de gueule. Ma famille est bloquée au Kenya. Bref, c’est une belle merde», a-t-il fait savoir dans un entretien avec France Football. Avant de souligner avoir contacté «l’ambassade de France dans un premier temps, qui nous a juste signifiés qu’il n’y avait pas de vols commerciaux pour rentrer. Et que pour l’instant, elle n’avait pas eu écho d’avions affrétés pour les Français bloqués dans la sous-région». Et ce dernier de souligner : «Le Championnat est arrêté ici depuis dix jours. Au début, le pays n’avait pas très bien saisi la portée du problème. Lundi, j’ai appris de source bien informée qu’un couvre-feu serait décrété en journée et qu’on serait tous confinés en journée. Il n’y aura pas de problème vis-à-vis de mes employeurs. A un moment donné, c’est une question personnelle, il n’y a plus de souci d’emploi. Je veux rentrer dans mon pays et rapatrier ma famille restée au Kenya. Il y avait encore des vols jusqu’à la fin de la semaine dernière là-bas, mais les prix de la compagnie Air France ont littéralement flambé…»
Sébastien Migné donne quelques pistes de solutions à ses dirigeants pour que la situation soit décantée. «Ce serait tout de même bien que les choses bougent assez vite dans la sous-région, au Cameroun, au Congo, qu’on nous envoie un avion pour nous récupérer et nous ramener chez nous, la situation est un peu anxiogène. J’ai l’habitude de gérer des situations de stress, mais c’est beaucoup plus facile dans un stade», a-t-il conclu. Le sélectionneur de la Guinée Equatoriale attend la bonne nouvelle dans les prochains jours.
Avec francefootball.fr