La Fifa a débloqué jeudi un fonds d’aide aux Fédérations de 1,5 milliard de dollars (1,32 milliard d’euros) sous forme de subventions et de prêts pour faire face aux conséquences de la crise du coronavirus, a annoncé jeudi son président Gianni Infantino.
«La Fifa a approuvé à l’unanimité un plan d’aide de 1,5 milliard de dollars», a déclaré M. Infantino, à l’issue d’une réunion virtuelle du Conseil de la Fifa, précisant que la Fédération internationale exercerait «un contrôle strict de l’utilisation des fonds». Le versement anticipé d’un montant de 150 millions de dollars d’aides aux fédérations avait déjà été annoncé en avril.
Chacune des 211 fédérations membres pourra recevoir 1 million de dollars et une aide supplémentaire de 500 000 dollars pourra être attribuée pour venir en aide au football féminin.

Un contrôle strict des fonds
Une autre aide sera disponible sous forme de prêts sans intérêts, qui pourront atteindre jusqu’à 35% des revenus de chaque fédération. Le montant minimum de chaque prêt sera de 500 000 dollars et le maximum de 5 millions de dollars. De plus, chaque confédération pourra recevoir un prêt de 4 millions de dollars. «Nous exercerons un contrôle strict de l’utilisation des fonds, avec des audits, et il y aura des conditions de remboursement très claires», a déclaré M. Infantino.
Pour financer ces aides, la Fifa piochera dans ses réserves, à savoir 328 millions de dollars pour couvrir les subventions directes et 556 millions dollars pour financer les prêts, a précisé M. Infantino.
«Des clubs et des fédérations sont en réel danger. Dans certaines parties du monde, le football n’a pas encore repris. Nous devons leur venir en aide», a-t-il ajouté.
La création de ce fonds d’aide au football avait été annoncée en mars par la Fifa. Fin avril, l’instance basée à Zurich avait annoncé le versement par anticipation de 150 millions de dollars (138 millions d’euros) de subventions à ses 211 fédérations membres, soit l’ensemble des aides pour les années 2019 et 2020, afin de faire face aux conséquences de la pandémie du Covid-19.