Covid-19 Point sur l’évolution de la pandémie : 4 décès supplémentaires, le vaccin se fait plus pressant

4 décès, 33 personnes en réanimation, 288 nouvelles contaminations et 139 guérisons. C’est ce qu’il faut retenir du point sur la situation pandémique de ce 11 janvier 2021. La propagation de la maladie étant déjà constatée, l’alternative reste le vaccin. Le directeur de la Prévention monte au créneau.
C’est une légère accalmie notée au niveau du nombre de victimes du Covid-19. 19 entre samedi et dimanche passé, seuls 4 décès ont été enregistrés ce 11 janvier. Pour autant, la courbe de nouvelles contaminations continue de grimper. 288 personnes ont été diagnostiquées positives au Covid-19 sur 1 927 tests réalisés, soit un taux de positivé de 14,95%. Sur ces nouvelles contaminations, 174 sont issues de la transmission communautaire et 114 étaient des cas contacts suivis. 33 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. A ce jour, 469 victimes sont déplorées, 2 706 patients sont dans les structures sanitaires ou à domicile, 21 mille 533 cas ont été déclarés positifs dont 18 mille 357 guéris.
Une situation qui demande de gros efforts pour endiguer la propagation de la maladie. Et cela passe par la vaccination. Mais le débat sur ce sujet enfle. Des voix s’élèvent pour alerter sur un probable risque lié au vaccin. Le directeur de la Prévention monte au créneau pour rassurer sur l’utilité du vaccin. Invité de la dernière émission «Objection» de Sud Fm, Dr Mamadou Ndiaye a déclaré : «Je ne peux pas dire que c’est la seule et unique (alternative), mais je dis que c’est une piste extrêmement prometteuse par rapport à la lutte contre le Covid-19. Parce que pour la pandémie, il y a l’aspect préventif, l’aspect prise en charge qui est là. Quel que soit ce qu’on puisse faire, il y aura toujours des malades. Il faut qu’on puisse les prendre en charge correctement. Mais dès qu’un vaccin est arrivé ou se profile à l’horizon, nous disons qu’en tout cas l’espoir est toujours permis.»
Sur le vaccin, il dit ceci : «C’est un espoir. La maladie, c’est la prise en charge, c’est la prévention. Mais la prévention, c’est toutes ces mesures qu’on a préconisées. C’est la distanciation, le lavage des mains, le port de masque. Tout cela c’était pour éviter que le virus ne pénètre. (…). Aujourd’hui, par rapport à ce Covid-19, je peux dire que l’espoir est permis. En moins d’un an ou un an, on a pu avoir quand même des candidats vaccins. Certains sont sortis du lot. D’autres sont dans le pipeline et vont bientôt sortir. Ils sont crédités d’une efficacité qui est égale ou plus efficace même que certains vaccins utilisés dans le monde depuis longtemps. Nous disons encore une fois que c’est une initiative à encourager et que les gens doivent être prêts à prendre un vaccin et y croire. Pour ne pas laisser la place par rapport à des rumeurs infondées.»