COVID-19 – Président des Raptors (Nba) : Masai Ujiri s’inquiète pour le continent africain
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Ayant grandi au Nigeria, le président des Raptors, Masai Ujiri, s’inquiète de la pandémie en Afrique et ne sait pas encore s’il pourra maintenir ses activités sur le continent, l’été prochain.
Comme tous les acteurs Nba, Masai Ujiri espère que la saison va reprendre. Mais comme ces mêmes acteurs, le dirigeant des Raptors a aussi du mal à penser au basket en ce moment. Le président s’inquiète de la pandémie du coronavirus, en particulier pour un continent régulièrement «oublié» par le reste du monde : l’Afrique. Là où Masai Ujiri a grandi, sur les terres nigérianes, et là où le dirigeant ne cesse, depuis, de s’investir avec la Nba, pour développer le basket sur place. «La pandémie gagne du terrain et cela m’inquiète», constate le champion en titre dans le Toronto Star. «Il faut espérer que les zones défavorisées comme les camps de réfugiés, les zones pauvres, les régions moins favorisées du monde entier, et pas seulement en Afrique, soient prises en charge dans ce contexte et qu’on s’en occupe.» Même si, pour l’heure, les cas restent peu nombreux (5 287 le 31 mars pour 172 morts, officiellement), l’Afrique, dont la quasi-totalité des Etats est désormais touchée, inquiète quant à sa gestion d’une telle pandémie. «Jouons tous notre rôle en matière de distanciation sociale et veillons à nous laver les mains régulièrement», appelle ainsi Masai Ujiri dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux de «Giants of Africa». Ces camps de basket pour jeunes organisés un peu partout sur le continent (Sénégal, Maroc, Tanzanie, Kenya, Rwanda…), lancés en 2003 par le dirigeant, sont aujourd’hui en suspens. «C’est un événement positif et qui est planifié… Mais je crois qu’à l’issue de cette crise, il y a toujours quelque chose à faire, même modestement, pour donner de l’espoir aux gens et à la jeunesse.» Si ces rendez-vous ont leur importance, il n’hésitera pas à les repousser si les conditions sanitaires l’imposent. «Je ne veux pas dire que c’est facile à annuler, parce que tout est planifié, mais je crois qu’il est facile pour nous de dire qu’on le déplace à l’année prochaine ou une semaine plus tard. A l’heure actuelle, nous sommes juste préoccupés par les gens, leur santé et sommes à l’écoute des orientations qui vont être données.»
Avec basketusa.com