COVID-19 – Soutien du lutteur Gris 2 aux daaras : «Cette maladie est un appel à un retour vers Dieu»

Si dans la lutte contre le Covid-19, on ne sent pas trop nos lutteurs de l’arène, ce n’est pas le cas de Gris 2. Le frère de Gris Bordeaux de Fass a en effet apporté sa contribution destinée aux enfants des daaras.
Le lutteur Gris 2 donne le ton. Le jeune frère du 3e «Tigre de Fass» a apporté sa contribution à la lutte contre le Covid-19 en ciblant les daaras ; un milieu qu’il connaît bien.
«D’abord il faut savoir que j’ai fait cette action dans le cadre de l’association qui s’appelle «Grand Cœur» du Lac Rose dont je suis le président. Je travaille en collaboration avec Patrick Hebert, directeur de l’Hôtel Arc-en-ciel et son épouse, Ndèye Khady Céline Diouf», explique le jeune espoir de la lutte. Qui précise : «Notre action est tournée vers les daaras, les enfants qui n’ont pas où habiter. On a octroyé 2,5 millions Cfa à 5 daaras. J’ai été pendant dix ans dans un daara à Saint-Louis. J’étais talibé comme eux. Donc je connais bien ce milieu. Depuis l’instauration du couvre-feu, les talibés ne mendient plus.»
Revenant sur les activités de l’Association «Grand Cœur», Gris 2 de souligner : «Il y a longtemps qu’on vient en aide à des nécessiteux. Nous avions eu à faire beaucoup d’actions dans ce sens. On n’a pas l’habitude de mettre nos actions sous le feu des projecteurs. Mais avec les actions que nous faisons dans le cadre de l’appui aux daaras dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, nous nous sommes dit qu’il fallait qu’on les médiatise parce que ce sont des actions qui étaient accompagnées d’une sensibilisation contre ce virus. C’est pourquoi nous avons jugé de communiquer.»
Les ténors de la lutte vont participer à l’effort de guerre
Dans cette lutte, le frère du 3e Tigre de Fass félicite l’Association des Sages de la lutte qui a joué sa partition en remettant une contribution de 500 mille Cfa au ministre des Sports. Il a dans la même foulée révélé que les ténors de la lutte se préparent à participer à l’effort de guerre.
«Les ténors de la lutte et autres sont en train d’unir leurs forces pour apporter leur contribution à l’effort de guerre contre le Covid-19. Ils vont remettre jeudi prochain des tonnes de vivres au ministre des Sports. Les ténors n’ont pas attendu que le Covid-19 s’introduise au Sénégal pour venir en aide aux nécessiteux. Ils ont été toujours présents sur ce terrain. Balla Gaye 2, Modou Lô, Tapha Tine, Bombardier, Gris Bordeaux, ils sont tous solidaires avec ceux qui sont dans le besoin. Ce qui reste c’est peut-être les voir se regrouper pour apporter leur soutien à l’Etat. Et cela va se faire.»
Donnant son avis sur la pandémie, Gris 2 de souligner : «Ce n’est pas la première fois qu’une pandémie sévit dans le monde. On insinue que le virus relève de la création humaine. Mais c’est Dieu qui décide de toute création. Dieu dispose d’une infinité de virus qu’Il peut activer d’un moment à l’autre. Cette maladie est un appel à un retour vers Dieu. Il faut que l’humanité se reprenne devant le Créateur pour tous les maux qu’elle a eu à causer. C’est l’invite à laquelle je fais à tous mes concitoyens tout en les incitant aussi à respecter les gestes-barrières, les recommandations des médecins. Dieu agit toujours pour remettre tout le monde dans le bon endroit une fois qu’il juge nécessaire de le faire.»
Qu’en est-il de son état de forme pour un lutteur qui pourrait voir son prochain combat annulé à cause du Covid-19 ? «Je maintiens ma forme en livrant une seule séance le matin. Je fais du footing. Je suis à Lac Rose. Je ne peux plus faire de musculation parce que les salles sont fermées. Je fais donc de la musculation naturelle. Histoire de maintenir la forme. J’ai un combat contre Abdou Diouf qui devrait se disputer en juin prochain. Mais je prie surtout que Dieu fasse que tous les malades du coronavirus au Sénégal et dans le monde entier guérissent. Et ceux qui en ont perdu la vie que le paradis soit leur demeure éternelle. Je prie Dieu de mettre fin à cette pandémie pour que le cours normal des choses reprenne. Cela fera que j’aurai peut-être l’occasion de disputer mon combat.»