Au total, 611 entreprises œuvrant dans le secteur du tourisme ont reçu hier, un financement pour un montant global de 476 millions 878 mille 719 francs Cfa. Un financement qui entre dans le cadre du Crédit hôtelier et touristique (Cht).
Ainsi 245 établissements mem­bres du Regroupement national des organisateurs privés de hadj et de la umrah au Sénégal (Renophus) ont bénéficié d’un montant de 122 millions 500 mille francs Cfa.
Les acteurs de la chaîne de valeur touristique membres du Collectif des Pme, Tpe et acteurs de la chaîne de valeur touristique (Compact) «Yaatal» au nombre de 366 en ont eu un montant de 354 millions 378 mille 719 francs Cfa repartis entre 9 agences de voyage, 27 établissements d’hébergement touristique, 30 restaurants et 300 acteurs de la chaîne de valeur.
«Avec un taux d’intérêt de 2 à 3,5%, un différé de deux ans et une durée de remboursement de huit ans, le Crédit hôtelier et touristique, accordé à des conditions très avantageuses et dans des délais très courts, a fini de prouver toute sa pertinence, surtout dans ce contexte de crise que traverse le tourisme sénégalais», souligne-t-on dans un communiqué du ministère en charge du Tourisme.
Le ministre du Tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr, exhorte ainsi les différentes structures bénéficiaires à développer des initiatives pour aider leurs différents membres à s’organiser davantage et à constituer les dossiers qui leur permettront de bénéficier de l’accompagnement du Cht. Alioune Sarr appelle en particulier les membres du Renophus à se mobiliser davantage pour accompagner l’Etat dans la promotion de la destination Sénégal à travers le tourisme religieux.
«Avec le financement du Crédit hôtelier et touristique, le gouvernement du Sénégal a réussi à sauvegarder l’outil de production de l’industrie touristique et par la même occasion, préserver des milliers d’emplois», mentionne le communiqué.
Avec cet appui financier, les fonds du Crédit hôtelier et touristique connaissent une augmentation d’un à quinze milliards de francs Cfa. Le financement a permis en effet, aux entreprises touristiques et hôtelières de payer leurs salariés et prendre en charge les dépenses fixes incompressibles comme les factures d’eau, d’électricité, de téléphone, de location et les frais d’entretien et de gardiennage.