A l’occasion de la présidence congolaise de l’Union africaine, Félix Tshisekedi a décidé de lancer un prix littéraire international, avec 30 000 dollars à la clé. Il est encore temps de participer… 

Il est encore temps de participer : les organisateurs du tout nouveau Grand prix panafricain de littérature attendent les ouvrages jusqu’au 15 octobre 2021 ! Après cette date, le comité de présélection, composé d’universitaires congolais, se réunira pour choisir les cinq titres qui seront soumis au «Jury international», lequel se prononcera le 27 février 2022, en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (Ua), et remettra à son lauréat ou à sa lauréate la coquette somme de 30 000 dollars… Pour cette première édition, le jury sera composé de Boubacar Boris Diop (Sénégal), Ananda Devi (Maurice), Abubakar Ibrahim (Nigeria), Abdourahman Wa­beri (Djibouti), Buthaina Khidir Mekki (Soudan), Fawzia Zouari (Tunisie), Julien Kilanga Musinde (Rdc), Peter Kimani (Kenya), William Ndi (Cameroun) et Zukiswa Wan­ner (Afrique du Sud). Ce grand prix panafricain, qui bénéficie d’une enveloppe budgétaire d’environ 200 000 dollars, est une initiative conduite par le Président congolais, Félix Tshisekedi, à l’occasion de la présidence congolaise de l’Union africaine. Il s’agit de «considérer la culture, les arts et le patrimoine comme des leviers pour le développement de l’Afrique».

Des textes en anglais ou en français
Sur le plan littéraire, les organisateurs attendent des livres publiés après le 1er janvier 2020, écrits par des Africains au sens large : vivant en Afrique ou appartenant aux diasporas. «Nous ne souhaitons fermer aucune porte», soutient le professeur Emmanuel Mateso Locha, membre du panel chargé d’accompagner la Rdc à la présidence de l’Union africaine. Reste que sont pour l’instant exclus tous les livres publiés en langues locales, y compris le swahili, puisque ne sont sélectionnés que des textes publiés en anglais ou en français. Les organisateurs soutiennent par ailleurs qu’aucun thème n’est imposé et qu’aucune censure ne sera exercée vis-à-vis du contenu… qui doit néanmoins, «dans toute la mesure du possible, refléter les valeurs consacrées par la charte de l’Union africaine telles que la solidarité, la cohabitation pacifique des peuples, l’émancipation et le rayonnement de l’Afrique». Petit plus : le jury, en accord avec le comité organisateur, se réserve le droit d’accorder une mention spéciale dotée de 5000 euros à «une ou plusieurs autres personnes physiques ou morales».
Jeune Afrique