Dans le cadre de leur plan d’actions, les formateurs du moyen-secondaire des Centres régionaux de formation des personnels de l’éducation (Crfpe), se sont retrouvés à Thiès, ce week-end, pour «renforcer la fraternité et la solidarité entre eux». Avec au programme : une veillée culturelle, une randonnée pédestre et une conférence sous le thème : «Quel statut pour un formateur du Crfpe indépendant et performant ?»Par Cheikh CAMARA – 

Ces journées d’intégration de Thiès, organisées les samedi 10 et dimanche 11 septembre 2022, ont constitué un week-end de réflexion et de socialisation des formateurs du moyen-secondaire du Sénégal constitués en collectif, avec comme objectif de «regrouper tous les formateurs du moyen-secondaire en service dans les Centres régionaux de formation des personnels de l’éducation (Crfpe)». Une rencontre qui a permis aux acteurs concernés de passer en revue l’essentiel des questions qui les préoccupent en ce qui concerne l’exercice correct de leur mission. Des questions ont pour nom : «un statut conforme aux fonctions que nous occupons en tant que agents incontournables pour le contrôle et l’encadrement des enseignants du moyen-secondaire», souligne le président du Collectif des formateurs du moyen-secondaire du Sénégal (Cofomss). Dr Ibra Mboup s’offusque du fait que «depuis la fusion des Ecoles de formation des instituteurs (Efi) et des Pôles régionaux de formation (Prf) pour donner naissance au Crfpe, le secteur du moyen-secondaire peine à jouir des privilèges nécessaires à la conduite des charges qui lui sont assignées». Et de préconiser, face à cette situation, «l’application de certaines dispositions cruciales des différents décrets portant création et organisation des Crfpe». Parmi celles-là, M. Mboup et ses camarades relèvent «la motivation des formateurs et la dotation de moyens pertinents pour l’accompagnement du travail de contrôle et d’encadrement des enseignants du secteur. Surtout dans un contexte de déficit criard en inspecteurs de discipline». Sous ce rapport, les formateurs du moyen-secondaire demandent «l’application des accords du 19 mai 2022 concernant les formateurs des Crfpe». Sur ce point précis, ils rappellent que «le gouvernement et les syndicats du G7 avaient trouvé un accord. Il ne reste que son application par les services concernés». En outre, ils disent avoir besoin de «formation et de capacitation, surtout dans un contexte où les innovations dans le domaine de l’éducation et la formation connaissent un essor remarquable». Ils ne manquent pas d’inviter «la tutelle à augmenter les effectifs des formateurs pour garantir une formation continue à tous les enseignants du secteur du moyen-secondaire afin d’asseoir la qualité dans le secteur».

Correspondant