La réunion du quartet arabe anti-Doha n’a pas vraiment débouché sur une sortie de crise. Les chefs de la diplomatie saoudien, égyptien, émirien et bahreïnien, réunis à Manama, sont prêts à dialoguer avec le Qatar, mais uniquement si ce dernier accepte les 13 conditions déjà posées à la fin du mois de juin.
«Nous sommes prêts à parler avec le Qatar sur la mise en œuvre de nos demandes si le Qatar est sérieux, mais il est évident qu’il ne l’est pas», a déclaré le chef de la diplomatie saoudienne, Adel al Jubeir.
Autant dire que les efforts de médiation du Koweït, qui impliquent aussi les Etats-Unis et la Turquie n’ont produit jusqu’ici aucun résultat. L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn ne sont pas prêts à reprendre leurs relations diplomatiques avec le Qatar et à renoncer aux sanctions économiques sévères qu’ils lui ont imposées début juin, si le Qatar ne satisfait pas aux treize demandes du quartet anti-Doha.
Il s’agit de l’arrêt du soutien apporté par le Qatar à des organisations islamistes comme les Frères musulmans, interdits en Egypte, de la fermeture de la chaîne de télévision al-Jazeera, également de la fermeture d’une base militaire turque au Qatar, et d’une prise de distance avec l’Iran.
En plus, le quartet a accusé le Qatar de freiner la participation de ses citoyens au grand pèlerinage annuel à La Mecque, qui commence fin août, alors que c’est l’Arabie saoudite qui impose aux Qatariens de ne pas arriver dans le pays directement de Doha, à bord de Qatar Airways.
rfi.fr
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