De la nécessité d’un développement «guidé» pour le Sénégal sous Diomaye Faye

Cela fait près de cent jours que le nouveau régime de la troisième alternance sénégalaise est en place, sous un climat clément et avec des attentes considérables de la part de la population sénégalaise. Et aussi, avec une polémique incongrue sur la déclaration de politique générale du gouvernement. Chercheur en politiques de développement au laboratoire Lares (Laboratoire de recherche en économie de l’Ugb de St Louis), P B Moussa Kanté apporte son modeste regard prospectif et simplificateur sur l’état de l’Etat du Sénégal post-Macky et sur les dossiers pressants qui attendent le nouveau régime. Cet écrit est aussi une revue rapide de quelques théories sur le développement et une invite à un arbitrage prioritaire méticuleux. Le développement multi qualifié, de nos jours, gagnerait donc à être «bien guidé». Cela en bien discernant les priorités de ce Sénégal à la croisée des chemins où un bon départ n’a jamais été aussi à portée, notamment avec une jeunesse décomplexée aux manettes.P B Moussa KANTÉChercheur au laboratoire Lares (laboratoire de recherche en économie de St Louis). Responsable scientifique du Mouvement des étudiants panafricains de l’université de St Louis du Sénégal (Mepus)

