Dans un communiqué, la section de l’Union de la presse francophone en Thaïlande a annoncé la disparition «de l’un de ses membres éminents, Arnaud Dubus». Le document informe que le correspondant historique du journal Libération et de la radio Rfi en Asie du Sud-Est, Arnaud Dubus, est décédé mardi. Rendant hommage à leur confrère, les membres de cette section de l’Upf informent que «depuis trente ans, il parcourait la région, passionné par son histoire, sa culture, sa spiritualité». Soulignant que M. Dubus «parlait parfaitement le thaï et s’était tourné vers le bouddhisme», ils renseignent que «tous les confrères d’ici et d’ailleurs se rappellent son immense gentillesse et son infatigable disponibilité». De même, informe-t-on «ses lecteurs et ses auditeurs appréciaient la finesse de ses analyses et la douceur de son regard». «Au fil des ans, il était devenu une sorte de sage, de grand frère, dans notre petite communauté de journalistes francophones», a-t-on dit dans le document. La section Upf de Thaïlande rappelle par ailleurs qu’au «cours de sa carrière de journaliste indépendant, Ar­naud n’avait eu de cesse de déplorer la dégradation des conditions de travail, notamment financières, qui ne lui permettaient plus d’exercer le métier qu’il aimait avec les standards que son impeccable intégrité s’était fixés». Ayant récemment accepté un poste d’attaché de presse à l’ambassade de France, «son travail de reporter lui manquait et il n’avait jamais cessé de se considérer comme un esprit libre, un découvreur de vérité, une voix au service des oubliés», renseignent ses confrères.
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