Dans un communiqué, le Parquet note que sur le corps sans vie du Sergent, Fulbert Sambou, enterré ce mardi, qu’«aucun signe traumatique ou traces de violence n’a été distingué». En attendant, les recherches pour retrouver Didier Badji se poursuivent.Par Alpha SYLLA –

L’ouverture d’une enquête judiciaire mobilisant les unités d’enquête, suite à la disparition des agents, Fulbert Sambou et Didier Badji, a porté ses fruits. Dans un communiqué publié hier, le ministère public rappelle que le corps de l’agent de la Direction des renseignements généraux a été découvert le 23 novembre, aux larges des côtes sénégalaises. Si, selon le procureur de la République, «l’état avancé de décomposition (du corps) ne permet pas d’établir les raisons exactes du décès» de l’agent de la Direction des renseignements militaires, il écarte également toute thèse de violence ou de traumatisme.

Car «l’examen externe issu du certificat de genre de mort établi, ne distingue pas de signe traumatique ou de traces de violence» sur le corps du sergent. En outre, le Parquet annonce, par ailleurs, l’ouverture d’une information judiciaire confiée au juge du 3e cabinet «pour rechercher les causes exactes de ce décès». Alors qu’il a instruit la poursuite des recherches concernant l’adjudant-chef Didier Badji.
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