Ibrahima Ndiaye Chita a senti la terre s’écrouler sous ses pieds en apprenant la mort du 2e gardien de l’Equipe nationale de beach soccer, Abdoul Karim Samba, victime d’un malaise après s’être entraîné avant hier.
«Je n’ai pu contenir mon émotion. Je n’ai pu retenir mes larmes en apprenant le décès de Abdou Karim Samba», a réagi le manager de l’Equipe nationale de beach soccer, après avoir assisté hier à l’enterrement au cimetière de Yoff de Abdou Karim Samba qui évoluait au Beach Foot Association (Bfa) dont le président n’est autre que Chita.
Ayant guidé les premiers pas du défunt portier international dans l’univers du beach soccer qu’il a intégré depuis deux ans, Chita souligne que «Abdoul Karim Samba est quelqu’un très bien éduqué et très attentif aux critiques que je lui faisais. Il incarnait l’avenir en tant que gardien international de l’Equipe de beach soccer. C’est quelqu’un qui savait jouer avec ses pieds. Et en beach soccer, le premier relanceur c’est le gardien. Son père me l’avait confié. Sa mort constitue une grosse perte. Feu Abdou Mbaye, qui jouait à Ouakam et à Yoff, est son grand père», informe l’ancien international de football.
Après avoir été recalé lors de la dernière Can par le staff technique national qui l’a sanctionné pour avoir joué les Navétanes, Abdou Karim Samba a été réhabilité en faisant partie des joueurs choisis pour défendre les couleurs nationales à la Coupe du monde aux Bahamas. C’est la seule compétition disputée par ce gardien de 25 ans arraché à l’affection des siens et qui avait disputé le match de poule contre la Suisse en suppléant le titulaire Al Seyni Ndiaye suite à son exclusion. Avant de disputer son premier match en tant que titulaire en quart de finale de la Coupe du monde contre l’Italie. «C’est un garçon qui ne se décourageait jamais», témoigne notre interlocuteur.
Les conclusions de l’autopsie révèlent une «mort naturelle», selon le manager des Lions qui dit que Abdou Karim Samba avait réussi à convaincre de son talent en si peu de temps dans les buts de Bfa.
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