Crystal Palace s’est brillamment qualifié pour les demi-finales de la Fa Cup en surclassant Fulham (3-0), vendredi dernier. Eliminés en demi-finale par Chelsea en 2022, les hommes de Oliver Glasner tenteront de retrouver la finale de Wembley pour la première fois depuis 2016. Mais ils devront écarter sur leur route Aston Villa qu’ils vont croiser en demie.

Les Eagles doivent cependant dire merci à Ismaïla Sarr. Auteur du 2e but à la 38e minute, l’attaquant sénégalais (27 ans) ayant ruiné les espoirs… quatre minutes après l’ouverture du score par Eberechi Eze. Avant que Eddie Nketiah n’enfonce le clou (75e).

Evidemment, cette partition aboutie de «Izo» repose le débat sur le paradoxe constaté entre ses prestations en club et celles en Equipe nationale. En effet, l’ancien Messin est revenu des deux matchs des Lions, contre Soudan (0-0) et Togo (2-0), avec une pluie de critiques sur la tête. Décevant lors du match du nul de Benghazi, il a été remplaçant contre les Eperviers. Confirmant ainsi ses difficultés en Equipe nationale. D’ailleurs, c’était le cas lors des derniers matchs qualificatifs pour la Can 2025, avec une piètre prestation contre le Burkina Faso, en novembre dernier. Avant de se signaler en club par un doublé le jour de son anniversaire (25 février dernier) face à… Aston Villa (4-1), son prochain adversaire en Fa Cup.

D’où des questions qui reviennent au galop : pourquoi l’attaquant sénégalais est plus performant en club qu’en Equipe nationale ? Sa nouvelle position axiale en club, comme 2e attaquant, y est-elle pour quelque chose ? L’animation offensive en Equipe nationale impacte-elle son rendement ? Autant de questions auxquelles seul l’intéressé ou le sélectionneur peut répondre. En attendant, le «Sénégal du foot» attend le match-référence auquel «Izo» l’avait habitué chez les Lions.
Par H. DIANDY – hdiandy@lequotidien.sn