Le Secrétaire national à la communication du parti Pastef reste convaincu que son leader, Ousmane Sonko, prendra part à la prochaine Présidentielle. El Hadj Malick Ndiaye soutient que sa formation politique n’a pas d’alternative à cette candidature. Par Amadou MBODJI – 

Le parti Pastef ne varie pas sur sa position, malgré la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse par la Chambre criminelle de Dakar, le 1er juin dernier. Il n’y a, selon les membres de ce parti, que «Ousmane Sonko pour être candidat à la prochaine élection présidentielle de 2024». «Ousmane Sonko est notre plan A, Sonko Ousmane est notre plan B», avait dit El Hadj Malick Ndiaye, Secrétaire national à la communication du parti Pastef, lors de l’émission Faram Facce sur la Tfm. Ce dernier l’a réaffirmé hier dans Jury du dimanche sur Iradio.

«Il n’y a pas d’alternative à Ousmane Sonko. Ousmane Sonko, s’il plaît au Bon Dieu, participera à la prochaine élection présidentielle. Parce que ce n’est pas avec ces deux procès fantoches (Prodac et Sweet Beauté) qu’il va perdre ses droits civiques», déclare le Secrétaire national à la communication du parti Pastef. Dans la foulée, El Hadj Malick Ndiaye affirme que le parti Pastef est «en train de préparer la pré-campagne et la campagne pour la prochaine échéance électorale prévue le 25 février 2024».

Sur la question de savoir si ce dernier est demandeur d’une grâce présidentielle à l’approche de la Tabaski, El Hadji Malick Ndiaye atteste que le parti «Pastef est sur le terrain politique». «Rien n’empêchera la participation du président Ousmane Sonko à la prochaine élection présidentielle. C’est très clair.»

Sur l’annonce faite par le Président Macky Sall de se prononcer sur la question du 3e mandat, mais après la fête de la Tabaski, lors de la remise des conclusions des huit commissions du dialogue national, El Malick Ndiaye a soutenu qu’il n’est pas convaincu par cette promesse du chef de l’Etat. «Il va maintenir le suspense», a estimé M. Ndiaye. «A chaque fois que le Président Macky Sall organise ce type de dialogue, c’est parce qu’il a une commande à livrer. Par rapport au parrainage, le fait de se faire parrainer par des élus, cela lui donne encore la latitude de garder le clair-obscur jusqu’au 12 décembre 2023. Si c’était le parrainage par des citoyens, il devait collecter des parrains à partir du mois de juillet ou août au plus tard. Dans ce cas, le Peuple sera édifié sur sa participation ou non à la prochaine Présidentielle de février 2024», déclare l’invité du Jury du dimanche de ce 25 juin. «Comme maintenant il existe cette possibilité de se faire parrainer par des élus, un minima de 13 élus, il l’a déjà (le nombre requis). Il ne fait rien pour rien. Pour nous, cela fait partie des problèmes qu’il voulait régler. Parce que les Sénégalais l’attendaient au tournant», a constaté le camarade de Ousmane Sonko. Avant d’ajouter que le chef de l’Etat a «réussi à retarder l’échéance».
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