Abdou Latif Coulibaly a présenté son livre qui explique le bilan du septennat de Macky Sall et parle des défis de 2019 à 2024. L’auteur de «Sénégal, l’histoire en marche» dit s’appuyer sur des «faits» pour montrer que le pays a connu une évolution notable sous Macky Sall.
Journaliste de renom, Abdou Latif Coulibaly avait écrit plusieurs ouvrages pour dénoncer la mauvaise gestion sous le régime de l’ancien Président Abdoulaye Wade (2000-2012). Aujourd’hui hors des rédactions, il a choisi de mettre sa plume au service de son camp politique, celui du Président Macky Sall. Samedi, il a présenté son livre intitulé Sénégal l’histoire en marche : après un septennat bien rempli, un quinquennat face aux défis de l’avenir. «Si on dit le Sénégal, l’histoire marche aujourd’hui, c’est incontestable. Maintenant on peut être un opposant politiquement positionné pour dire que ce n’est pas vrai. Mais regardons les faits !» Il parle de faits «palpables» comme les réalisations dans le monde rural : l’éducation, l’accès à l’eau potable, etc. Dans le livre, l’auteur essaye d’apporter un débat «utile» pour le pays. En revanche, dit-il, il appelle à un débat non pas sur la base d’opinions, mais de faits notamment sur la question des hydrocarbures concernant les aspects environnementaux, les transactions, etc. «Je ne soutiens pas le président de la République. Je défends mon engagement et explique pourquoi je me suis engagé sur ça. Je considère d’ailleurs que le président de la République n’a pas besoin d’être défendu. Il a besoin qu’on fasse comprendre et expliquer la politique qu’il fait. Et c’est ça qui est le plus essentiel», se défend l’ancien secrétaire général du gouvernement.
Pour le journaliste Madiambal Diagne, qui en était le modérateur, comme le dit l’auteur, l’érection du Mémorial de Gorée mérite un large débat national. En effet, il souhaite une discussion sur son architecture qui est identique à celle réalisée à Dubaï, l’hôtel le «Burj al-Arab» (la Tour des Arabes). En outre, pour le Président directeur général du groupe Avenir communication, Abdou Latif Coulibaly a écrit pour plusieurs raisons. Il dit : «Latif a écrit pour dire vrai, refuser une dictature du débat par des objecteurs de conscience, témoigner de sa contribution humble à la marche de notre Etat.» Il ajoute : «Il faut que nous autres nous ayons le courage de témoigner, surtout nous qui avons vécu dans ce pays sous Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, continuons de vivre sous Macky Sall. Dire qu’il y a eu des progrès dans ce pays, dire qu’il y a eu des chantiers qui ont été ouverts ces 7 ou 8 dernières années, c’est dire la vérité et apporter un témoignage.» Pour sa part, le secrétaire général de la présidence de la République retient de l’auteur «un homme libre et véridique». Pour Mahammed Boun Abdallah Dionne, ce qu’on doit retenir du livre, ce n’est pas la politique, mais ce qui nous unit, c’est-à-dire le Sénégal. «Pour cela, il mérite d’être lu par ses contemporains. L’his
toire se chargera de conter sa posture, sa lucidité et son courage aux générations à venir. Il continuera à être ce témoin crédible, dévoué et convaincu de l’histoire en marche du Sénégal de nos rêves», ajoute Madiambal Diagne. Et Abdou Latif Coulibaly est convaincu que dans 50 ans, les scientifiques ne consulteront certainement pas les archives des radios, mais les écrits des livres comme le sien et tant d’autres.