Les ouvriers sont à pied d’œuvre. Le hangar des pèlerins de l’aéroport militaire de Yoff, qui avait servi lors de la pandémie du Covid-19, va de nouveau être réquisitionné pour héberger le centre d’hémodialyse de l’hôpital Aristide Le Dantec, qui va déménager à Yoff. Il va être opérationnel demain. Le Quotidien s’est rendu sur les lieux pour constater l’état des travaux.Par Malick GAYE

– Au hangar des pèlerins de l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le légendaire calme des lieux reste intact. Le climat aidant, les vigiles préposés à la porte, qui jouxte la Route nationale, se confinent dans leur poste de contrôle. Les 30 degrés de ce lundi matin les obligent à rester en faction. Ils ne s’occupent presque pas de filtrer les entrées et sorties. Une main levée au ciel suffit pour franchir le seuil de la porte. A l’intérieur, rien n’indique que ces lieux abritent un hôpital de fortune. Seule la voiture du service après-vente de Carrefour médical y est stationnée. Dans la cour, les vigiles sont à l’ombre à côté des caisses contenant le matériel médical pour le centre d’hémodialyse. Il n’y a pas de bruit. Un œil jeté vers la grosse tente qui servait aux malades du Covid-19 permet de voir les techniciens à l’œuvre.

Pendant ce temps, les bouteilles d’oxygène sont séparées du reste de l’équipement. Elles sont rivées à 200 mètres de l’entrée du site devant abriter le centre d’hémodialyse de l’hôpital Aristide Le Dantec dont les travaux de déménagement vont être terminés demain. D’ici là, les patients n’ont pas de soucis à se faire. En effet, l’Association des hémodialysés a affirmé dans un communiqué que les premiers soins au hangar des pèlerins sont attendus le 24 août. Au plus tard le 25 août.

A Senghor, il est prévu vingt-deux box en cabines individuelles, une caméra de surveillance, des télévisions. En attendant, le centre d’hémodialyse (plus l’oncologie-pédiatrie) est l’un des deux services de l’hôpital Aristide Le Dantec, qui a été officiellement fermé hier pour des travaux de reconstruction, qui seront les derniers à déménager. Ils vont rester fonctionnels à Le Dantec le temps de finaliser les installations dans les sites de recasement.
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