Nous ne pouvons que vous remercier d’avoir eu l’amabilité de couvrir notre cérémonie d’ouverture de la session 2024-2025 de la formation aux métiers du cinéma, dénommée Up Courts Métrages. Cette cérémonie a été marquée par le cours magistral donné aux nouveaux étudiants par M. Moussa Sène Absa, cinéaste, en présence de quelques autorités et d’autres personnalités et hommes de culture.

Dans son cours inaugural, le cinéaste a usé de métaphores dans un discours imagé et d’autres figures linguistiques, avec une grande pertinence, pour soutenir son argumentaire général. Dans ce cadre-là, afin de donner l’idée qu’une équipe de tournage doit pouvoir compter sur l’engagement sans faille de chacun de ses membres, il en a parlé comme d’un «gang». Souli­gnant que la défaillance d’un seul membre de cette équipe se répercuterait sur l’ensemble, usant toujours d’imagerie tirée du monde des gangs.

Le compte rendu qu’a fait votre reporter de la cérémonie, dans votre édition du 7 août, occulte quasiment l’objet de la cérémonie : ouverture de la session de formation qui compte 20 étudiants. Et son traitement du cours inaugural, qu’il a voulu mettre dans le même esprit métaphorique, a créé un certain malaise, que nous partageons, chez beaucoup de lecteurs de son article, que l’expression «Et Cinekap veut que ses étudiants deviennent des «gangs­ters»» a choqués. C’est tout l’objet de cette mise au point : nous insistons toujours auprès de nos étudiants d’Up Courts sur des valeurs africaines telles que la solidarité, et de manière plus générale sur un patriotisme culturel panafricain.
Oumar SALL
Producteur
Fondateur du programme