Cela pourra rassurer les populations, tétanisées par la persistance des agressions. En ce début du mois de juin, la police poursuit ses opérations de démantèlement des bandes de malfaiteurs. A Yoff et Tivaouane, on peut reprendre le cours normal de la vie en dormant à poings fermés. La police raconte l’opération à Yoff : «Dans la nuit du 2 au 3 juin 2019, les éléments de la Brigade de recherches du commissariat des Parcelles Assainies, exploitant une information faisant état de la présence d’une bande de malfaiteurs, auteur de plusieurs cas d’agression et de cambriolage à Yoff, se sont transportés sur les lieux. Les investigations menées ont permis d’interpeller 9 individus. Une fouille minutieuse de la chambre qui leur sert de repli a permis la découverte de 18 cornets de chanvre indien, un couteau, une corne pointue, un coupe-coupe et une arme à feu. Selon des informations, ils se regroupaient dans ladite chambre pour planifier des agressions et cambriolages.» Depuis, ils sont en garde à vue avant sans doute leur défèrement au Parquet à la fin de «l’enquête qui suit son cours».
Dans la ville sainte de Tivaouane, l’on ressassait encore sur le forfait des caïds qui avaient braqué le Complexe Al Makhtoum, situé sur la corniche, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2019. Composés de cinq personnes, armés de fusils et de coupe-coupe, ils avaient réussi à emporter 350 mille F Cfa, 1 tablette et 3 téléphones portables, rappellent la police.
Plus de deux mois plus tard, les hommes du commissaire urbain de Tivaouane ont interpellé le 2 juin 2019 le nommé A. Sow, cité par les témoins comme faisant partie de la bande de braqueurs. Selon le Bureau des relations publiques de la Police nationale, «la perquisition de son domicile a permis de mettre la main sur un arsenal important, composé d’armes automatiques, de fusils, d’une arme de fabrication artisanale, ainsi que des armes blanches». «L’en­quête se poursuit aux fins d’appréhender le reste de la bande», rassurent les services de la police.
Stagiaire