La deuxième phase du dispositif de collecte des statistiques minières a été lancée vendredi à travers une remise de formulaires aux points focaux des sociétés du secteur. Les premiers résultats de données sont attendus en septembre prochain.
La deuxième phase du dispositif de collecte des données minières a été entamée hier par un partage de formulaires aux points focaux des sociétés du secteur. Les premiers résultats de la deuxième phase du dispositif de collecte de données minières sont attendus en septembre prochain, selon la Direction de contrôle et de surveillance des opérations minières. «D’ici quelque temps, nous espérons avoir les premiers résultats qui pourront nous édifier sur la pertinence du processus qui a été lancé ou sur les méthodologies utilisées», a assuré Ibrahima Guèye, Secrétaire général du ministère des Mines et de la géologie, à l’atelier de sensibilisation tenu vendredi dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet lancé depuis 2016. Au cours cette rencontre organisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) en partenariat avec l’Agence canadienne de la statistique, le partage de formulaires aux points focaux des sociétés du secteur minier a été entamé. Le projet vise à collecter des données statistiques fiables et de qualité à mettre à la disposition des décideurs pour améliorer les pratiques de gouvernance, entre autres objectifs. Dédiée uniquement au secteur minier, la première phase a consisté à la revue des informations et au développement de l’outil de collecte. Dans cette phase, il s’est agi de confirmer les besoins en statistique, de développer les formulaires et de les tester auprès des entreprises minières.
Il est attendu de ce projet des informations sur les caractéristiques et la nature des titres miniers en cours, les données sur la production en qualité ou en valeur de toutes les substances minérales exploitées au Sénégal, des informations sur le personnel, sur le type d’activités, les investissements, les stocks, la valeur marchande des produits, les pays d’exportation, les charges supportées par les entreprises entre autres.
L’intérêt d’un tel projet pour les entreprises est de faire valoir leur contribution à l’économie du pays, la nature et le volume des dépenses surtout environnementales et sociales et permettre aux gouvernants de prendre les décisions qu’il faut.
Quant à l’Etat, il pourrait à travers ce projet, réduire le nombre d’acteurs producteurs de statistiques, centraliser les collectes, harmoniser les besoins mais surtout centraliser les informations sur le secteur minier et fournir des informations fiables.
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