Par Ndèye Fatou NIANG(Correspondante)

– Pour remplacer Mamadou Diagne Sy Mbengue à la tête de l’équipe municipale, les populations de Tivaouane ont choisi Demba Diop Sy, un homme du terroir. Député à l’Assemblée nationale, ancien adjoint à la mairie de Dakar et entrepreneur, le leader politique a gravi tous les échelons. Aussitôt installé, hier, à la tête de la commune de Tivaouane par le Préfet, Mamadou Guèye, le nouvel édile de Tivaouane a décliné ses ambitions. «Nous allons combler le retard de notre commune pour la hisser aux rangs des grandes villes du monde, à travers notre programme Tivaouane ville sainte, ville verte, ville lumière, ville du savoir et de développement.» Surtout qu’estime le député-maire, «le destin de Tivaouane réside dans une véritable symbiose entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, mais aussi dans l’engagement de tous ses fils et talibés». Ainsi, il a promis d’associer à sa gestion toutes les forces vives de Tivaouane, à travers un conseil consultatif communal. «Je me suis d’ailleurs toujours engagé dans cette voie, y récoltant un pseudonyme qui est une consécration au vrai sens du terme, je veux dire Diop Sy. En me surnommant ainsi, Serigne Mansour ‘’Borom Daradji’’ avait voulu m’élever à un grade de talibé modèle au service de sa communauté.» Et donc, indique le nouveau maire de Tivaouane, «je resterai sur cette voie. Et la confiance de la population, en me mettant à la tête de la municipalité, me permettra d’avoir les coudées franches pour réaliser, avec toute notre équipe, le programme que nous avons proposé aux Tivaouanois».

Le maire de Méouane rêve de développement
A Méouane, également, le nouveau maire élu a été installé avant-hier dans ses fonctions, par le sous-préfet, Ibrahima Ndao. Le directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales de Thiès (Crous-T), Cheikh Sall, estime que «la priorité des priorités» reste la santé, mais également, «l’électrification, l’adduction d’eau pour les populations et le désenclavement de la commune d’une manière générale». Pour cette dernière priorité, le nouveau maire de Méouane précise que sa municipalité «n’a pas les moyens pour réaliser tout cela». Il a tendu la main «à l’Etat du Sénégal pour qu’il puisse nous accompagner, parce que le désenclavement fait partie du développement». Ce, d’autant qu’à «Méouane, il y a beaucoup de producteurs de maniocs, d’anacardes, de mangues… mais parfois les produits pourrissent sur place, faute de pistes de productions pour les écouler en ville». Pour dire que «la nouvelle page qui vient de s’ouvrir, est exclusivement orientée vers le développement de notre commune».
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