Alors qu’il avait jusqu’à présent refusé de voir la réalité en face, Georges Leekens a démissionné de son poste de sélectionneur de l’Algérie mardi, au lendemain du fiasco des Fennecs, éliminés dès le premier tour de la Can 2017. Le Belge était arrivé il y a moins de trois mois…

«La qualification pour la Russie, on va y arriver. Je crois que mes joueurs ont montré qu’ils pouvaient réagir.» A l’issue du match nul face au Sénégal (2-2) lundi à Franceville, synonyme d’énième désillusion et de sortie de route très précoce de la Can 2017, le sélectionneur de l’Algérie, Georges Leekens, semblait encore voir son avenir avec les Fennecs, tenant un discours débordant d’optimisme. Sauf que le technicien belge a été rattrapé par la réalité pendant la nuit. Vivement critiqué, celui-ci a annoncé sa démission ce mardi, moins de trois mois après son arrivée le 27 octobre dernier.
«Vu la pression qui est exercée sur la Fédération et l’Equipe nationale, j’ai préféré arrêter mon contrat par amitié au président de la Faf qui mérite le respect. Pour le bien de tous, je préfère donc partir même si je le fais avec un pincement au cœur en souhaitant toute la réussite du monde à l’Equipe nationale», s’est justifié sur le site de la Fédération algérienne de football (Faf) l’ancien sélectionneur de la Tunisie, dont le contrat qui courait jusqu’en 2019 lui avait assigné comme objectif d’atteindre les demi-finales de la Can.

Leekens, encore un passage-express…
«Après la démission de M. Georges Leekens, tous les membres du staff technique ont été remerciés. La Fédération algérienne de football souhaite à M. Leekens et à son staff beaucoup de réussite pour la suite de leur carrière», ajoute l’instance qui confirme son instabilité. En moins d’un an, après Christian Gourcuff et Milovan Rajevac, les Verts disent donc adieu à leur 3e sélectionneur qui s’en va sur un bilan de deux défaites et deux nuls.
Si l’indulgence avait été de mise après la défaite au Nigeria (1-3) en novembre en qualifications au Mondial 2018, comme il venait juste de débarquer, la débâcle à la Can sans la moindre victoire ni plan de jeu clair lui aura en revanche été fatale. Les choix forts de se passer des capitaines Carl Medjani et Sofiane Feghouli pour la compétition n’ont pas été payants et n’ont rien arrangé. Après un passage éclair de 6 mois en 2003, la 2e aventure du Belge avec les Verts a donc duré encore moins longtemps. On annonce un nouveau sélec­tionneur dans les semaines à venir.
Avec Afrik-foot

Tunisie : Msakni dans le viseur de l’Om et de Lille
Auteur d’excellentes prestations avec la Tunisie à la Can 2017, Youssef Msakni ne cesse de faire parler de lui et de susciter l’intérêt de plusieurs clubs européens. Au Qatar depuis 4 ans, la star tunisienne a indiqué à ses dirigeants qu’il souhaitait signer en Europe. Cela tombe bien, deux clubs sont décidés à le relancer, à savoir l’Om et Lille. Selon le site score.fr, le club phocéen a récemment contacté l’entourage du milieu offensif de Lekhwiya au Qatar.
La même source indique que l’Om souhaite faire venir l’international français, Dimitri Payet, mais estime que la valeur marchande de ce joueur est beaucoup élevée (30 millions d’euros) alors que celle de Youssef Msakni ne dépasse pas les 5 millions d’euros. De même, Footmercato nous informe que Lille aussi se penche sur le dossier de l’Aigle de Carthage.
Lille serait actuellement en train d’étudier son profil. Une cible de longue date pour le club nordiste qui suivait déjà le joueur avant qu’il ne signe au Qatar. Luis Campos ne serait pas insensible à son talent et l’indemnité réclamée collerait avec les moyens financiers de Lille.