Après plus de 7 ans de loyaux services rendus au Horoya Ac, Mohamed Aziz, l’entraîneur des gardiens, quitte le club de Matam. Cela, pour des raisons familiales. Retour sur ses bons et mauvais souvenirs.

C’est lors d’une expédition des «Matamkas» au Maghreb que Mohamed Aziz fut visé et recruté. Depuis cette date, l’ancien international marocain a joué un rôle certain dans la progression des gardiens du Horoya Ac, en compagnie de Kémoko Camara. Ce duo a préparé le Sénégalais Khadim Ndiaye pour le Mondial «Russie 2018», mais aussi Moussa Camara après sa participation au Mondial U17 en 2015.
Après tout ce temps passé, Mohamed Aziz exprime sa satisfaction : «Quand je suis venu en Guinée, je croyais être isolé de chez moi, mais c’est le contraire que j’ai vécu avec le club, surtout ses acteurs sportifs. C’est pourquoi j’ai tout connu dans ce club phare de l’Afrique de l’Ouest. J’ai participé à ce projet bien qu’il n’ait pas atteint son objectif principal, à savoir prendre un trophée continental. Nous avons parcouru tout le continent et je suis vraiment satisfait de mon travail dans ce binôme avec Kémoko Camara.»
Qu’est-ce qu’il regrette durant le temps passé au Horoya ? «Mon grand regret restera la blessure de mon gardien, Khadim Ndiaye, au Maroc pendant qu’on était mené au score. C’est la plus mauvaise soirée que j’ai connue avec le Horoya. Ensuite, notre élimination cette année, alors que tous nos gardiens étaient blessés, même celui qui a joué contre Kaizer Chiefs…»
Mohamed Aziz dit être fier des trophées remportés. «Je quitte aujourd’hui avec une très grande fierté pour avoir été l’un de ceux qui ont hissé le Horoya Ac à ce niveau en Afrique, avec 7 titres de champion de Guinée, 5 coupe nationales, quatre Supercoupes et une demi-finale de la Coupe de la Confédération.»
Enfin, il a tenu à remercier tous ses collaborateurs. «Je suis très ému de quitter mes parents sportifs après plus de 7 ans de présence. C’est pourquoi je remercie tous les entraîneurs qui m’ont permis de travailler avec aisance au sein de ce club, mes collaborateurs, mes gardiens, les joueurs et toute la famille du Horoya Ac. Je ne peux pas terminer sans dire merci au propriétaire Antonio Souaré qui n’a rien ménagé pour moi pendant tout ce temps, aussi le président Soufiane Souaré avec lequel j’ai eu une très bonne relation. Merci pour tout.»
hdiandy@lequotidien.sn
(avec guineesignal.com)