Par Amadou MBODJI – 

La formation est à la base des performances sportives. Le football sénégalais en est une parfaite illustration à travers les centres de formation qui essaiment partout et qui ont valu aujourd’hui au Sénégal de remporter sa première Can de foot au Cameroun, avec en plus les titres des Can U17 et U20, remportées à l’intervalle d’une année. J’encourage le basket sénégalais à faire autant qu’auparavant, avec un dernier Afrobasket chez les Hommes remporté en 1997.
«Même si les autorités fédérales, les ministères, les coaches… font leur maximum pour avoir des résultats, par contre, si on veut gagner encore en Afrique, on est obligé de passer par la petite catégorie. On n’a pas le choix. Et là, je pense que ça va être extrêmement compliqué pour le Sénégal si on ne reprend pas la formation à la base. Et c’est possible avec les coaches qui sont avec les gamins, les mercredis, les samedis. D’où la nécessité de reprendre cette formation et qu’on la formalise. Sinon on ne va pas gagner», recommande Cheikh Tidiane Sy, agent Fiba, et directeur de la formation de Sport Business School (Sbs), une école dédiée aux acteurs du sport et qui joue sa partition dans la formation de jeunes basketteurs.
C’est ainsi en perspective d’un tournoi au Québec dans la période du 19 au 24 juin 2025, l’école a tenu, samedi dernier à Dakar Arena, des tests de sélection afin de constituer des équipes de jeunes joueurs. «C’est un test de sélection pour des joueurs et des joueuses U14 et U15 qui doivent participer à un tournoi» où l’agent Fiba est invité pour représenter le Sénégal dans les petites catégories.
«Ce sera aussi l’occasion pour eux durant ce tournoi de se faire voir en termes de showcase par des structures basket-tube qui pourraient être intéressées pour recruter nos jeunes basketteurs», explique-t-il.
48 joueurs devraient faire partie du voyage à l’issue du processus de sélection. A noter qu’il y avait une soixantaine de joueurs sur le parquet de Dakar Arena.
ambodji@lequotidien.sn