Macky a pris hier l’avion pour Kinshasa, en laissant derrière lui un pays passionné par un débat : le rétablissement du poste de Premier ministre. Il avait voulu suivre les traces de son lointain prédécesseur, Abdou Diouf, qui avait supporté un gouvernement sans «Pm», pendant plusieurs années. Lui a juste tenu 2 ans, croulant sous le poids des charges. Il est le dernier à savoir que cette décision est un échec : aucun mortel ne peut assumer autant de responsabilités. Au temps, le juge. Et les députés vont rétablir ce qu’ils avaient supprimé. Dindons de la farce.