Le Marché, mensuel économique édité par l’agence de communication Africa Médias Finance (Amfin), prévoit, pour sa deuxième année, «une série de réformes qui répond aux besoins de ses lecteurs», a annoncé, samedi, son fondateur, Dr Abdou Diaw, lors de la célébration de l’an 1 de ce magazine.Par Dialigué FAYE – 

L’agence de communication Africa Médias Finance (Amfin), qui édite le magazine Le Marché, a célébré, samedi, l’an 1 de ce mensuel économique. A cette occasion, son fondateur, Dr Abdou Diaw, a annoncé une série de réformes afin de répondre aux besoins des lecteurs. Car, explique le journaliste spécialisé en économie et finances, le monde de l’économie et des finances est en pleine mutation. Ainsi promet-il, au cours de la deuxième année d’activités, de procéder au «lancement de Hors-séries thématiques sur des secteurs clés, notamment les banques, les assurances, le capital-investissement, le pétrole, les mines et le gaz, les fintech, etc.». Il prévoit également «une ouverture continentale et internationale, la diversification des formats pour mieux s’adapter aux attentes du lectorat, le renforcement du lien avec les milieux économiques et financiers».

Sur le bilan de la première année, Dr Diaw assure que «Le Marché a dû relever plusieurs défis : bâtir une crédibilité dans un paysage médiatique en constante mutation, mobiliser des expertises de haut niveau et assurer une parution régulière. Grâce à l’engagement sans faille de son équipe et au soutien de ses lecteurs et partenaires, il a su surmonter ces obstacles et s’imposer comme une référence incon­tournable. On a essayé, en un an, de contribuer modestement au renforcement de la place de l’information économique».

Pour la célébrer, cette première année d’existence du mensuel économique, le thème choisi est : «Financements verts et transition écologique : quels impacts pour nos économies ?» En effet, explique l’enseignant-chercheur en économie et finances, «le rôle d’un média économique n’est pas seulement d’observer le monde, mais aussi de contribuer à le transformer en posant les bonnes questions, en réunissant les bons acteurs, en ouvrant des perspectives nouvelles…». Il souligne aussi que «la finance verte est un secteur qui est très dynamique, et c’est important que les médias puissent accompagner, faire savoir les opportunités qu’offrent ces mécanismes de financement».

Diaw précise que «le Sénégal a été le premier pays où une institution financière a émis des obligations vertes, sociales, durables dans le marché financier. C’est important de les mettre en lumière. La finance verte présente aujourd’hui beaucoup d’opportunités en termes d’investissements, de capitaux sur le marché financier».

Le thème a été décliné en deux sous-thèmes : un premier panel axé sur «Les obligations durables : quelles opportunités pour les Etats, les institutions financières et les entreprises ?» et un deuxième panel portant sur «Finance verte : comment réussir sa stratégie Esg ?».
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