Le Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), en partenariat avec le Centre de politique de sécurité de Genève (Gcsp), a organisé la cérémonie de clôture de la session 2019 du Cours de renforcement des capacités en sécurité sanitaire. Pendant trois jours, trente médecins militaires dont dix Sénégalais provenant de l’Afrique francophone ont pris part au premier «cours de renforcement», articulé autour de ces points : le règlement international sanitaire, les défis émergents à la sécurité sanitaire, la gouvernance de la sécurité sanitaire ainsi que la sensibilisation du public et des gouvernements. L’objectif est de permettre aux participants d’améliorer leur connaissance des menaces mondiales et régionales en matière de sécurité sanitaire et de comprendre comment les évolutions dans d’autres secteurs peuvent avoir une incidence sur la sécurité sanitaire. Mais également offrir aux participants l’opportunité de renforcer leur capacité à réagir de façon collaborative et efficace aux défis de la sécurité sanitaire, y compris par la préparation aux crises sanitaires et l’évaluation des stratégies de prévention et de détections existantes. «Dès lors qu’on fait des échanges, ça veut dire ce qu’on ne sait pas, on peut l’apprendre. D’ailleurs à mon avis ce n’est pas un cours directif parce que l’échange est très important et le fait qu’on apprend des autres. Au-delà des orientations pédagogiques, c’est l’échange d’expériences d’un pays à un autre par exemple le cas d’Ebola, l’organisation était militaire pour s’en occuper pour aller au Liberia …Je pense qu’à chaque fois qu’il y a une urgence on considère qu’un corps organisé comme l’Armée est plus efficace que le reste», s’est justi­fié Mamadou Samb, représentant du directeur du Cheds. Pour le lieutenant-colonel Mouhamadou Sao, auditeur de ce «Cours» : «C’est encore quelque chose que nous apprécions toujours dans le cadre de notre cursus, dans le cadre de notre formation et prêt à servir notre pays.»
Stagiaire