Développement du sport féminin : Le «club d’influence» en piste !

Le club d’influence «Sport au féminin», composé d’athlètes et d’anciennes athlètes de haut niveau, a organisé jeudi dernier, le lancement de ses activités, en partenariat avec l’ambassadeur de France au Sénégal, à l’Institut français de Dakar. Un club dans lequel on retrouve d’anciennes championnes sénégalaises, à l’image de la lutteuse, Isabelle Sambou, Amy Sène, lanceur de marteau, Seyni Ndir Seck, ancienne Lionne et membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football, Gnima Faye de l’athlétisme ou encore l’une des championnes du rugby, Anna Preira.
Avec pour objectif «de renforcer la place des femmes dans le sport amateur et professionnel auprès du grand public et des médias», le club d’influence «Sport au féminin» ambitionne de «soutenir les athlètes et futures championnes sénégalaises, de créer des vocations parmi les nouvelles générations et de promouvoir le sport comme vecteur d’inclusion et d’égalité».
Parmi les personnalités pour accompagner cette initiative sportive basée sur la promotion du genre, le club peut compter sur le soutien de l’ambassadrice française pour le sport, Mme Laurence Fischer. Et cela, dans la perspective de l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 et des Jo Paris 2024.
Une initiative saluée par le vice-président du Cnoss, Ibrahima Wade. «C’est une initiative extrêmement novatrice et pleine de sens, du fait que véritablement on se rend compte que le Sénégal a beau être un pays de sport, on constate qu’il y a encore des efforts à faire pour que la femme, les jeunes filles puissent le pratiquer.»
Par ailleurs, coordonnateur des Joj de 2026, M. Wade, dira avoir «entendu des témoignages, des parcours d’athlètes sénégalaises qui sont aujourd’hui de véritable modèles pour nos jeunes filles, nos mamans et même nos grands mamans. On a vu des disciplines qui semblaient être destinées aux garçons et que des filles ont pratiqué pour devenir des ambassadrices du Sénégal un peu partout dans le monde».
Quant à l’implication ou l’intégration des femmes dans les instances fédérales, le vice-président du Cnoss estime que «diriger des organisations sportives est quelque chose qui est fait pour les hommes, mais aussi pour les femmes». Fort de cela, ajoute-t-il, «il était de notre devenir, en tant que Comité olympique, d’encourager l’initiative et de voir quels sont les passerelles et partenariats qu’on peut déjà nouer. Je vois en cette plateforme, ce club d’influence, un partenaire naturel, pour que les femmes jouent un rôle dans la préparation et l’organisation des Jeux Olympiques».
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn