Un début de solution sur la lancinante question des arriérés longtemps décriée par les syndicats d’enseignants. A la faveur d’une rencontre mercredi avec les responsables du G7, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a présenté les premiers résultats suite à l’engagement qu’il avait pris lors d’une rencontre avec les syndicalistes après sa prise de fonction. Il s’agit de 12 arrêtés d’admission au Certificat d’aptitude pédagogique (Cap) et 11 au Certificat élémentaire d’aptitude pédagogique (Ceap) ayant concerné au total 4030 enseignants. «C’était le lieu de leur présenter des arrêtés signés. Donc, au total, 23 arrêtés qui impactent directement 4030 bénéficiaires. Ces enseignants attendaient ces arrêtés depuis fort longtemps et beaucoup ont souffert de l’absence de ces arrêtés», a indiqué le Men dans sa déclaration aux médias. «Il a fallu une organisation, une pression à l’interne et aussi à d’autres niveaux en dehors du département ministériel pour arriver à ce résultat», a enchaîné M. Guirassy, rappelant avoir promis de régler ces questions avant le 30 juin. «Dans moins d’une semaine ou 10 jours, nous devrons complètement vider ce passif des arrêtés qui était extrêmement important pour les enseignants», s’est-il donné comme défi, non sans manifester la volonté de régler concomitamment la question des décisionnaires et celle des catégorisations. «En dehors de ces arrêtés, nous avons présenté aussi aux secrétaires généraux, aux syndicats du G7, des arrêtés relatifs à des décisions de nomination aux postes de responsabilité qui étaient aussi attendus depuis fort longtemps», a-t-il encore relevé comme acquis. A ce niveau, il a fait cas de 30 décisions de nomination qui vont impacter 1000 bénéficiaires. «Ce sont des résultats qui ont été présentés aux syndicats et nous pensons que bon nombre d’enseignants seront soulagés par ces décisions», a-t-il cru savoir. Pour plus d’impact dans la résolution de ces problèmes, le ministre veut asseoir des rencontres régulières avec les acteurs. Le Men a, dans cette logique, annoncé la tenue d’un séminaire sur deux ou trois jours pour trouver les réponses adéquates. «Nous avons aussi arrêté un principe de concertation périodique, et tous les deux mois, nous allons nous retrouver pour discuter», a-t-il aussi indiqué dans sa volonté de vider les dossiers en parfaite collaboration avec les acteurs.
Par Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn