Le Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (Aps), Thierno Birahim Fall, invoque une dotation insuffisante en carburant et la vétusté de leurs véhicules pour aider à la mobilité de ses agents pour expliquer les difficultés auxquelles fait face sa structure.

L’Agence de presse sénégalaise (Aps) fait face à de nombreuses difficultés. Et celles-ci ont pour noms, d’après certaines informations recueillies auprès de travailleurs sous couvert de l’anonymat, problèmes de logistique résultant d’un manque de carburant pour faire rouler les véhicules de ce média de service public, retards de salaires, entre autres. Hier, Le Quotidien a appris que les agents de ladite agence avaient du mal à se déplacer pour effectuer les reportages et rentrer à domicile à bord des véhicules de leur boîte. Mardi, les dépêches mises sur le fil de l’agence provenaient essentiellement des régions. Car, les responsables de la rédaction et les reporters n’ont pas pu rejoindre leur lieu de travail à cause de ce problème de mobilité.

Appel à l’aide
Mais du côté de la Direction générale de l’Aps, on estime que le problème de rupture de stock de carburant est récurrent dans la boîte. Et ce, depuis plusieurs années, à en croire le Directeur général. Joint par téléphone hier par Le Quotidien, Thierno Ibrahim Fall s’est expliqué sur la situation actuelle. «On a eu une rupture de stock de carburant. C’est moi-même qui ai donné mon argent pour acheminer les agents. Il s’agit d’un des rédacteurs en chef qui avait un problème de carburant pour rentrer à Rufisque. C’était ça le cas d’hier. Et quand il y a rupture, on trouve un palliatif pendant une ou deux journées», précise M. Fall. Le patron de l’Aps ajoute, à ce propos : «On a un chèque qui est en instance au niveau de la banque (et) qui vient d’être acquis.» Mais cela résoudrait-il définitivement le problème ? Il répond : «La dotation que le ministère du Transport nous alloue est insuffisante. Il ne peut pas résoudre définitivement le problème. Ce sont nos efforts du point de vue commercial et de partenariat qui nous permettent de nous en sortir. Nos véhicules sont vétustes. Nous faisons un travail extraordinaire mais on est les plus mal lotis des médias publics. Je demande donc aux autorités de nous venir en aide», lance-t-il.
En ce qui concerne le paiement des salaires, M. Fall dira «qu’ils sont garantis pour toute l’intégralité de l’année».
Stagiaire