Diffusion sur Canal+ : Sunu Yeuf fait sa rentrée avec 7 séries sénégalaises

Cette année, Sunu Yeuf fait sa rentrée avec 7 séries sénégalaises qui vont aguicher le public.Par Abdou Latif MANSARAY –
La rentrée 2025/2026 s’annonce bien pour les acteurs sénégalais du cinéma, particulièrement la chaîne Sunu Yeuf. Hier, actrices et acteurs se sont donné rendez-vous pour une communion, mais également pour présenter les nouvelles séries qui seront bientôt en mode de diffusion. Directeur général de Marodi, Massamba Mboup campe le décor : «Depuis 2009, on travaille avec Sunu Yeuf. Au début, on diffusait des séries qui étaient déjà diffusées à Marodi. En 2021, nous avons signé un contrat pour la proposition de trois séries par an, et depuis 2023, chaque année, Marodi produit avec Sunu Yeuf 3 séries, du lundi au mercredi. Et aujourd’hui, tout se passe très bien, et cela participe à l’amélioration de l’audiovisuel au Sénégal. Les jeunes ont besoin d’être formés pour se lancer dans le cinéma.»
Il faut savoir que Sunu Yeuf est une chaîne créatrice de valeurs qui diffuse chaque année plus de 1000 heures de contenus, soit 1600 épisodes de séries et 80 théâtres, 3 à 4 productions de fictions inédites par an signées Marodi Tv. Mme Fatou Bassou, Directrice générale de Canal+ Sénégal, explique : «Nous en sommes à la 6ème édition, où on prend le temps d’échanger avec nos abonnés, mais également mettre en avant nos acteurs et actrices qui jouent dans les séries de Sunu Yeuf et présenter toutes les belles histoires. Avec un tel engouement et une fidélité sans faille de la part de ses téléspectateurs, Sunu Yeuf est ancrée dans le quotidien des Sénégalais en étant une de leurs chaînes de télé préférées ! Alors pour cette rentrée, Sunu Yeuf promet encore plus de diversités dans ses programmes pour toujours plus de surprises et d’émotions, avec notamment des sagas familiales où l’amour et les rivalités s’entremêlent.»
Pour cette rentrée, les séries prévues sont, entre autres, Marie et Momo, Keur Baye Ngone, Woudiou Peethiorgo 2.0, Mère et mensonges… Pour Djibril Ba, responsable du projet Sunu Yeuf, «c’est une belle initiative, et cela permet de mettre en exergue nos talents sénégalais. C’est un pur produit local et tout le monde doit apporter sa pierre à l’édifice».
Quid de la formation ? «Au début, nous avons formé des gens dans le tas, qui ont connu beaucoup de succès, mais au fur et à mesure, on a constaté que le projet est beaucoup plus exigeant. Mine de rien, tu peux dépenser plus de 200 millions. Donc, il te faut des gens très qualifiés pour une bonne production. Néanmoins, on est en train de former certains avec nos partenaires, et si tu n’as pas de bons acteurs ou actrices, cela peut poser problème», dit-il. Ont-ils le soutien de l’Etat, particulièrement leur ministre de tutelle ? «Malheureusement, notre secteur est laissé en rade, car on ne nous prend que pour des passionnés de ce métier. Bien au contraire, aujourd’hui, l’audiovisuel est un secteur qui doit être comparé aux autres secteurs. On forme des jeunes et on donne plus de 500 emplois au jeunes, et c’est nous qui payons», ajoute Massamba Mboup.
latifmansaray@lequotidien.sn