La Fédération régionale des organisations de la filière horticole de Diourbel et autres ne supportent plus la divagation des animaux dans les périmètres maraîchers et demandent aux autorités de renforcer le système de sanction contre les propriétaires d’animaux en divagation.

A Diourbel, les animaux en divagation agacent la Fédé­ration régionale des organisations de la filière horticole de Diourbel et la Force citoyenne multi-acteurs, appuyée par Ndiarème vision et Baol environnement, qui alertent sur les conséquences de cette situation. Elle plaide pour une application de la réglementation sur la divagation des animaux et le renforcement du système de leur contrôle. Et les conséquences sur le maraîchage, l’arboriculture et la couverture végétale de Diourbel sont «désastreuses». «Les animaux en divagation dans les espaces maraîchers occasionnent d’énormes pertes, sans compter les impacts socio-économiques. Nous proposons qu’il y ait des rafles régulières et de manière inattendue, car peut-être c’est l’impunité qui pousse certains éleveurs à ne pas garder leurs animaux. Les autorités locales doivent mettre en fourrière ces animaux qui font des dégâts dans les périmètres maraîchers. L’application de la réglementation en matière de divagation est très faible au niveau de la municipalité et de la préfecture», regrette Diatou Diop, membre de la cette fédération.
Alors que Mame Birame Diouf, conseiller municipal à Diourbel, insiste sur la nécessité de sécuriser les périmètres maraîchers et regrette la faible implication de la Direction régionale du développement rural (Drdr) qui est leur tutelle. «Tant que la question de la divagation des animaux n’est pas réglée, celle de la sécurité alimentaire ne le sera pas non plus», indique El Hadji Ndiaye Diodio.