La question palestinienne mérite une coordination accrue et des efforts concertés pour créer les conditions d’une volonté de paix et mettre fin à l’occupation. C’est la position de l’Oci qui, lors de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des Etats membres, a aussi mis en garde contre le terrorisme et l’extrémisme.
«Une coordination accrue et des efforts concertés afin de définir une position internationale visant à créer les conditions d’une volonté de paix et à mettre fin à l’occupation et aux souffrances du Peuple palestinien» : C’est le vœu formulé par le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) lors de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des Etats membres. Selon Dr. Youssef bin Ahmed Al-Othaimeen, «la cause palestinienne n’arrive toujours pas à retrouver le bout du tunnel en raison de la politique d’occupation d’Israël et de son mépris pour les résolutions de légitimité internationale». Se prononçant sur cette question, M. Ibrahim bin Abdulaziz Al-Assaf, ministre des Affaires étrangères du royaume d’Arabie Saoudite a fait savoir «qu’il s’agit de la première cause que défend le royaume d’Arabie Saoudite». Dans le document de l’Oci, il a souligné «la nécessité pour le Peuple palestinien de jouir de tous ses droits et d’établir son Etat indépendant avec al-Qods comme capitale». Ce, «conformément aux résolutions de la légitimité internationale et de l’Initiative de paix arabe».
Par ailleurs, le secrétaire général de l’Oci s’est prononcé sur «l’extrémisme et le terrorisme». D’après lui, ils demeurent «l’une des plus grandes menaces à la sécurité et à la stabilité dans le monde musulman et dans le monde en général». Dr. Youssef bin Ahmed Al-Othaimeen soutient que l’extrémisme et le terrorisme «visent à saper la cohésion des sociétés, à entraver la croissance des pays membres et à épuiser leurs énergies et leurs capacités». Le ministre des Affaires étrangères saoudien a pour sa part attiré l’attention sur le fait que «le monde islamique fait face à des défis et des bouleversements extrêmement dangereux». Il a notamment cité «une ingérence dans les affaires intérieures des pays islamiques et la propagation de l’extrémisme, du terrorisme et du sectarisme». Pour faire face à cette situation, Dr Assaf estime que le monde islamique est obligé de «prendre sérieusement position et de rechercher les moyens d’y remédier».
Le secrétaire général de l’Oci a aussi indiqué que «l’organisation suit de près et avec un grand intérêt les dossiers relatifs à plusieurs pays, ainsi que les événements sanglants que subit la population du Jammu-et-Cachemire et les développements dans la région de Nagorno Karabakhi». Il souligne qu’il en est de même pour «la situation des Rohingyas, ainsi que des Peuples musulmans au Chypre turque, la Bosnie et le Kosovo, et des communautés musulmanes dans le reste du monde».
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