Distribution de l’eau : La Sen’Eau étanche la soif des pèlerins

La Sen’Eau a déployé les gros moyens lors de ce 136ème Pèlerinage marial de Popenguine. Face à la presse, le Directeur territorial de la Sen’Eau au niveau de la Petite-Côte est revenu globalement sur le dispositif mis en place cette année par cette société. «Nous avons comme à l’accoutumée remis les points d’eau parce que comme vous le savez, le rush se trouve au niveau de Kisito et au niveau du village des marcheurs qui est malheureusement un point haut. Ce qui fait que nous avons mis quarante points d’eau que nous avons renforcés avec 10 nouveaux points d’eau», déclare Souleymane Camara.
Selon lui, cette année, l’innovation de la Sen’Eau est la mise en place de points d’eau supplémentaires. «Ce qui fait qu’avec un système de pompage, on est hors délestage concernant l’eau au niveau de cette zone. En plus de ce dispositif, nous avons mis des extensions de réseau tout autour des zones qui étaient déficitaires pour mieux les alimenter. Mais aussi on a mis un dispositif de camions citernes pour suppléer au cas où. Donc, pour l’édition de cette année, on n’aura pas de manque d’eau, peut-être quelques baisses de pression, ce qui est normal avec l’affluence», précise M. Camara. Par ailleurs, pour appuyer ce dispositif, une dizaine de camions citernes ont tourné dans la cité religieuse et ont été utilisés en fonction des besoins. Ils ont été positionnés au niveau de certains points stratégiques comme Kisito, Ndayane Lys, des points qui sont justement déficitaires. «Aujourd’hui, nous avons trois forages en situation normale sur Popenguine, c’est un forage qui fonctionne et qui alimente toute la ville. Mais vous savez que sur une période de 48h, la population est multipliée par 7 voire 10. Donc on est obligés de mettre en œuvre tous les autres ouvrages, une dizaine. Malgré tout cela, c’est le réseau qui permet quand même de distribuer. En cas d’affluence, malheureusement, le réseau, quel que soit ce que tu mets en place, peut avoir quelques lenteurs, ce qu’on appelle une saturation. C’est pour cela d’ailleurs qu’on a mis un ce système pour alimenter ces zones», renseigne Souleymane Camara.